Béchar : Incarcération de deux individus pour viol Les éléments de la police, relevant de la 5e sûreté urbaine de Béchar, ont arrêté, ces derniers jours, deux personnes, L.M. (25 ans) et K.A. (26 ans), dans une habitation en cours de construction dans le quartier 600 logements, a-t-on appris auprès du responsable de la cellule de communication de ce corps de sécurité. En effet, les habitants de ce lotissement, qui ont assisté aux menaces de ces deux personnes proférées sur une femme âgée de 52 ans et sa fille handicapée mentale, ont alerté les services de la police qui se sont aussitôt déplacés sur les lieux où ils ont arrêté les deux individus après avoir accompli leur forfait. Présentés au parquet, les deux mis en cause ont été écroués par le magistrat instructeur en attendant leur comparution devant le tribunal. ROUKBI R. Suicide d'un jeune de 29 ans Un jeune homme, âgé de 29 ans, s'est pendu, vendredi dernier, au nord du quartier Debdaba de la ville de Béchar. Selon une source sûre, la victime, dénommée Z.F., originaire de la ville d'Oran, a été retrouvée sans vie dans le logement de sa tante. Aussitôt alertés, les éléments de la Protection civile se sont déplacés sur les lieux et ont procédé au transfert du corps de la victime vers l'hôpital du centre-ville. Au moment où nous mettons sous presse, le motif de ce suicide n'a pas été élucidé. Une enquête a été ouverte par la police pour faire la lumière sur cette affaire qui a fait le tour de la ville. ROUKBI R. Mostaganem : 3 ans de prison pour le viol d'une malade mentale Quatre individus étaient impliqués dans cette affaire jugée, jeudi passé, par le tribunal criminel près la cour de Mostaganem. Ils étaient accusés du double crime de constitution d'une association de malfaiteurs et viol d'une jeune fille momentanément souffrante de dépression mentale. Des faits qui les poursuivaient depuis le mois de mai dernier. Le 17 mai précisément, les parents déclarent la disparition de la victime du domicile de sa grand-mère, établie dans un douar de la commune de Sor. En n'ayant pas pris sa dose de calmants habituels, elle a fugué vers minuit, pour ne redonner signe de vie que deux jours plus tard, après un voyage à Mascara où elle a passé une nuit. Au sortir de chez elle, elle avait été “accueillie” par le trio de compères, réunis par une beuverie, qui en abusèrent jusqu'au petit matin, avant qu'elle soit “confiée” à un chauffeur de bus assurant la desserte de la ligne Aïn Tedles-Mostaganem. Celui-ci l'aurait également détournée et violée, selon sa déposition. À la barre, ce dernier plaidera non coupable. Les autres “collent” l'acte du viol à un seul compagnon qui avoue le crime et soutient sa disposition au mariage éventuel. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public “mouilla” tout le quatuor et requit une peine de huit années de réclusion à l'encontre de chacun. Les avocats de la défense plaideront tous l'acquittement de leurs mandants. Ils prouveront l'absence d'éléments justifiant la connivence pour l'agissement en association de malfaiteurs. Idem pour le viol qu'un seul prévenu avoue, et sollicite le mariage en conséquence. À l'issue des délibérations, le verdict disculpera le chauffeur du bus. Les trois autres prévenus, reconnus coupables du viol de la jeune fille, seront condamnés à la peine de trois années de réclusion criminelle. Une bande de malfaiteurs neutralisée Ils opéraient dans le bosquet que traverse la route du hameau du “Radar”, situé sur les hauteurs de Mostaganem. Plusieurs plaintes pour agressions suivies de vols, avaient été introduites à leur encontre auprès des services de sécurité. Les éléments de police judiciaire de la 2e Sûreté urbaine de Mostaganem étaient sur leur piste. Les trois compères composant la bande ont été interpellés et arrêtés en flagrant délit au moment précis où ils s'apprêtaient à perpétrer leur dernier forfait, sur leur site “préféré”. Présentés devant le procureur général près le tribunal de Mostaganem, les trois présumés malfaiteurs ont été placés sous mandat de dépôt. M. O. T. Mascara : Les jeunes bloquent la route à Mohammadia En fin de semaine à Mohammadia, des jeunes, résidant au quartier Benhiba, ont bloqué la route au niveau de la voie ferrée située à la sortie de la ville en allant vers Mostaganem. À travers ce mouvement, les contestataires ont tenu à revendiquer l'achèvement des travaux liés à la réalisation des canalisations relatives aux branchements de l'alimentation en eau potable et à l'assainissement. Leurs inquiétudes sont motivées par le décès accidentel d'un jeune, tombé il y a quelques mois dans un trou béant sur la chaussée. En dépit d'une action similaire effectuée depuis cette date par ces mêmes jeunes et des promesses des élus locaux en vue de finaliser les travaux sur la voie publique, rien n'a été fait. Le chef de la daïra s'est déplacé sur les lieux, accompagné du président de l'Assemblée populaire communale. Ils ont eu un entretien avec les manifestants qui leur ont fait connaître les raisons de leur mouvement. Les autorités locales se sont engagées à y remédier dans les plus brefs délais. A. Benmechta