Aune semaine du déroulement de l'assemblée générale élective prévue le 9 mars (lieu à déterminer), Abderrahmane Hammad, ancien médaillé olympique de bronze aux Jeux olympiques de Sydney 2000 dans l'épreuve du saut en hauteur, est pressenti pour briguer le poste du président de la Fédération algérienne d'athlétisme (FAA). Hammad, membre du Comité olympique algérien (COA), annoncerait sa candidature ces jours-ci. On apprend aussi que l'ancien champion olympique et triple champion du monde du 1500 m, Noureddine Morceli, proposé par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, pour se lancer dans la course à la présidence de la FAA, a décliné la proposition. D'autres noms sont annoncés çà et là, comme Yacine Louail et Farid Boukais qui envisagent de succéder au président sortant, Ammar Bouras. A cet effet, les commissions de candidatures et de recours ont été installées en marge de l'assemblée générale ordinaire qui s'est déroulée, hier, à l'ANALJ de Zéralda. Au cours de ce rendez-vous, les membres de l'AGO ont approuvé les bilans moral et financier, bien que certaines voix se sont élevées pour fustiger la mission du mandat précédent des membres du bureau exécutif. Toujours est-il que les futurs élus de la Fédération algérienne d'athlétisme (2017-2020) ne vont pas redorer le blason de cette discipline olympique. L'athlétisme algérien peine toujours à trouver un meilleur développement, notamment dans certaines villes comme Annaba et Oran, qui furent la cuvée des élites nationales. Il faut juste jeter un coup d'œil sur le classement des clubs établi par la FAA pour connaître l'inactivité de certaines ligues d'athlétisme à travers le pays. Tout a disparu. Même la pratique de l'athlétisme, qui a connu un engouement par le passé, suite aux exploits de Boulmerka et de Morceli, a grandement chuté. Sans oublier d'évoquer également la disparition du meeting international d'athlétisme qui était classé par la Fédération internationale (IAAF).