Alors que cette pratique est en train de se banaliser, l'incinération des matières plastiques à proximité des groupements d'habitations est devenue un péril pour la santé des riverains. Le hic dans cette pratique à gros risques, c'est qu'elle se reproduit plusieurs fois, durant la période hivernale surtout. Si dans la région d'Ouled Smayel, dans la commune de Téleghma, entre autres, ces produits sont récupérés et revendus ou exploités, dans beaucoup d'autres localités, des dizaines de gardiens de parking les utilisent pour se réchauffer. Ce comportement n'émeut plus personne, dès lors que lesdits surveillants de nuit trouvent un moyen pour se mettre à l'abri du froid glacial. Quant à l'aspiration des fumées grandement nocives, ces derniers ne semblent pas s'en apercevoir ni mesurer les retombées dangereuses qui découlent de leur inhalation. Aux dires de certaines personnes avisées, «les aléas de la propagation de ces écrans de fumée préjudiciable sont provoqués par les l'orientation des vents soufflants. Cela dit, l'incinération des matières plastiques est un geste qui fait tant de mal».Ils sont plusieurs citadins à se plaindre de cet état de fait nuisible, mais jusqu'à aujourd'hui, on laisse faire.