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Une menace pour la santé des riverains
Décharche non contrôlée à Chelghoum Laïd (Mila)
Publié dans El Watan le 11 - 07 - 2016

Les autorités locales sont pointées du doigt pour ne pas avoir pris au sérieux les recommandations de la direction de l'environnement.
Le projet de réalisation d'une décharge contrôlée sur une superficie de 31 ha, dont 23 réservés au bâti total, a, certes, été inscrit en 2006, mais est tombé depuis dans les limbes. D'autre part, l'on ne semble pas mesurer l'ampleur ni les répercussions gravissimes et immédiates sur la santé des riverains.
Autre motif d'inquiétude, la décharge sauvage, domiciliée presque à équidistance entre la ville de Chelghoum Laïd et la cité de Boukarana, qui abrite 16 000 habitants, s'apparente à l'épée de Damoclès suspendue sur la population. De l'avis de nombreux intervenants, «le site affecté vers la fin des années 1980 à cette structure de collecte des ordures ménagères, situé de surcroît sur des terres agricoles, à quelques encablures des deux agglomérations précitées, sans aucune étude d'impact, est un grand risque». Pis encore, selon un ancien cadre de la commune de Chelghoum Laid, «le terrain d'assiette affecté pour cette décharge est une pure aberration. Le choix du site a été improvisé et décidé à la hâte, sans même qu'il soit tenu compte de l'orientation des vents».
Le temps a donné raison à la mise en garde de cet ancien élu. Pour preuve, l'incinération quasi quotidienne des rejets domestiques devient une source de risques pour la santé publique. Elle charrie, au gré des vents soufflants, d'immenses et épais écrans de fumée, qui se déversent sur les agglomérations avoisinantes. «En été, on est obligés, malgré la chaleur suffocante, de fermer portes et fenêtres pour se prémunir contre l'inhalation de la fumée aux relents fétides», martèlent des habitants.
Des responsables se rejettent la responsabilité
La responsabilité dans la dégradation à vue de l'environnement incombe aux autorités locales, qui avaient donné leur aval il y a quelques années pour l'implantation de cette structure. Les informations d'un cadre de la direction de l'environnement sont fort révélatrices : «Nous n'avons pas cessé de recommander aux responsables concernés de veiller à la non-incinération des ordures ménagères. Nous avons de même préconisé le recours à l'enfouissement des déchets, l'installation d'une clôture tout autour de la décharge et la mise en place d'un service de gardiennage.
Mais, force est de reconnaître que l'APC concernée (en ce temps-là) n'a pas joué le jeu». Et de poursuivre : «Des consignes et des orientations de réalisation d'une tranchée de 1 mètre de profondeur, autour de la décharge, sont restées lettre morte. Nous avons, en outre, instruit la commune et la daïra il y a près de 8 années pour dégager des moyens de déblaiement adéquats, mais en vain.» Si nous avons choisi de focaliser sur la problématique de la décharge sauvage de la ville, c'est qu'il y a péril en la demeure.
Des spécialistes ne cessent de tirer la sonnette d'alarme sur les dangers réels d'apparition de maladies induites par la pollution sévissant à grande échelle. Le constat établi en ce sens par des médecins spécialistes en pneumo-phtisiologie est sans appel. «L'inhalation de la fumée des matières plastiques et des produits toxiques provoque l'exacerbation de la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) et de l'asthme», avertit un médecin spécialiste. Constat conforté par d'autres initiés qui parlent de prévalence de maladies respiratoires et d'affections dermiques dans la région.


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