Quinze mois après que des analyses ADN ont été demandées dans l'affaire du crime, en décembre 2013, de l'industriel tué dans son bureau en plein jour au quartier Boulanger, ces résultats sont enfin tombés et le procès devait se tenir, ce jeudi, devant le tribunal criminel de la cour d'Oran. Toutefois, la défense de la partie civile constate que ces analyses n'ont rien apporté de nouveau et demandera le report du procès en insistant sur la présence des experts ayant effectué ces analyses. En effet, selon un des avocats de la défense, ces analyses demandées le jour du premier procès qui s'est tenu en novembre 2015, sont une copie conforme des analyses faites lors de l'instruction. Sur les échantillons envoyés au laboratoire d'analyse génétique, les experts avaient alors conclu à des analyses indétectables. «Le témoigne de ces experts pourra nous expliquer pourquoi elles sont indétectables». Suite à quoi, la demande de la défense a été acceptée par le tribunal criminel et le procès a été reporté. Dans cette affaire, quatre jeunes ont établi un plan pour tuer le dénommé L.B. afin de voler son argent. La victime, âgée de 56 ans, a été retrouvée morte au niveau même de son usine au quartier Boulanger. Les auteurs ont neutralisé le gardien le blessant gravement à l'arme blanche et s'en prendront à la victime qui sera tuée de plusieurs coups de couteau. L'enquête permettra de remonter jusqu'aux auteurs des faits. Devant le tribunal criminel de la cour d'Oran, en novembre 2015, ils ont comparu pour répondre des griefs d'homicide volontaire avec préméditation et guet-apens, association de malfaiteurs et vol qualifié. Les quatre mis en cause crieront leur innocence affirmant qu'ils n'ont avoué avoir commis ce crime que sous la torture. Rappelons que la peine de mort avait été requise contre eux et suite aux délibérations, ce jour là, le président de l'audience avait demandé une enquête complémentaire et une analyse d'ADN des prévenus afin de pouvoir se prononcer.