PERIMÈTRE IRRIGUE DE TELEGHMA : La première tranche opérationnelle en juin La première tranche du périmètre agricole irrigué de Téleghma, au sud de Mila, entrera en exploitation effective au mois de juin prochain, ont indiqué des responsables du secteur agricole, mercredi, lors de la visite effectuée par le wali à l'un des projets du transfert de Beni Haroun, à Aïn Tinn. Mise en valeur par l'ONID (Office national d'irrigation et d'aménagement), la première tranche de cet important projet agricole comporte 4 447 hectares. Réparties sur les quatre communes de Téleghma, de Oued Seguen de Oued Athmania et de M'chira, ces terres seront mises partiellement en exploitation au mois de juin prochain. Selon les explications fournies sur place, la partie du périmètre concernée par l'exploitation est celle située sur le territoire de la commune de Oued Athmania. D'une étendue de 1 142 hectares, ces terres sont à 100% prêtes à recevoir les assolements et variétés de cultures nécessaires. Quant aux 3 3O5 ha restants, réalisés à 85%, ilst seront remis au secteur agricole au mois de décembre. Notre source précise que l'ANBT affectera 38 millions de mètres cubes d'eau à l'irrigation de cet espace, qui sera voué à la céréaliculture (23%), la culture fourragère (23%), le maraîchage (51%) et l'arboriculture (3%). La DSA envisage, d'autre part, d'introduire et de développer la culture de la tomate industrielle, a-t-on souligné. Notons que les communes abritant ce périmètre irrigué sont considérées comme un bassin de culture maraîchère par excellence, compte tenu de la qualité et du rendement de leurs terres. Il est à souligner que le wali, lors de sa sortie sur les lieux, a inspecté les travaux de réalisation du tunnel devant transporter les eaux du barrage de Beni Haroun vers ces étendues agricoles, un projet qui a atteint un taux de réalisation appréciable. K. Bouabdellah
Rixes sanglantes à Bouhatem et Grarem Plus de quarante personnes, hommes, femmes et enfants, se sont affrontées ce vendredi soir à l'arme blanche, au centre du village de Bouhatem, au sud de Mila. Issus de deux familles voisines, les antagonistes se sont livré bataille, en faisant usage de couteaux et d'objets contondants. L'inextricable rixe a duré de 20h à 21 h passée, causant des blessures plus ou moins graves à plusieurs membres des deux familles. Au moins deux personnes ont été grièvement blessées. La Protection civile et les services de gendarmerie de la brigade locale, intervenus chacun dans le domaine de ses compétences, ont évacué à l'hôpital de Ferdjioua deux hommes polytraumatisés, l'un âgé de 54 ans et l'autre de 28 ans. Vingt-quatre heures plus tôt, soit dans la nuit de jeudi à vendredi, sur les coups de 20 h, la ville de Grarem-Gouga, au nord de la wilaya, a vécu également des scènes de violence similaires. Le théâtre de la mêlée, qui a opposé une trentaine de personnes, a été, cette fois, la station multiservice des Frères Dib, située à proximité du marché hebdomadaire de la commune. En effet, constatation de visu, un groupe de plus d'une vingtaine de jeunes, et pour des raisons inconnues, a fait irruption dans ladite station de service et s'en est pris à l'un des travailleurs. Le propriétaire des lieux, les membres de sa famille et les agents de sécurité s'en mêlèrent. Au moins deux personnes ont été blessées dans la rixe. Côté police et Protection civile, aucun bilan n'a été rendu public, bien que la station multiservice en question soit située à moins de cent mètres d'un point de contrôle permanent de la police et à moins de cinq cents mètres d'une unité de la Protection civile. K. B. Sit-in des souscripteurs à l'AADL 2 Près d'une centaine de souscripteurs au programme sus-cité de la wilaya de Mila ont observé, hier (samedi), devant le siège de la wilaya, un 3e sit-in revendicatif depuis décembre dernier. A noter que ledit projet date de 2013 et concerne un total de 6042 logements devant être réalisés à Chelghoum Laїd, Ferdjoua, Tadjenanet, Mila et Téleghma. «L'ensemble des 6042 postulants ont déjà payé la première tranche du versement», affirment nos interlocuteurs. Et d'ajouter que «contrairement aux 3 autres localités, à Mila et Téleghma, les travaux n'ont même pas débuté». Les plaignants regrettent, en outre, «l'absence de communication du 1er responsable de la wilaya et du directeur régional de l'AADL de Constantine». M. Boumelih