Le renvoi de la tenue de l'assemblée générale élective de la FAF au 27 avril prochain obéissait-il à un agenda qui n'a rien à voir avec l'échéance électorale, prévue initialement le 20 mars par le bureau fédéral et adopté par l'assemblée générale ? C'est la question que se sont posée nombre d'observateurs à l'annonce du report décrété par la commission électorale. Pour un acteur de football au fait des gestes et intentions de personnes influentes dans le giron du ballon rond «il ne fait aucun doute que la décision du report a un très lointain rapport avec le respect des statuts de la fédération comme l'indique le communiqué de la commission électorale, publié hier, en début d'après-midi, avant d'être retiré en fin de journée. Le vrai mobile est la recherche du statu quo qui favorise les calculs de certaines parties qui cherchent à imposer le chaos en prévision de la fin de saison où les enjeux seront colossaux et vitaux pour certains». C'est clair, le report aurait arrangé beaucoup. L'arrangement des matchs, les désignations à la carte des arbitres et bien d'autres choses nauséabondes auraient été possibles durant cette période cruciale de la saison. Sans oublier les propos tenus dimanche par le candidat Kheireddine Zetchi qui a dit «faire de l'installation de la commission de gestion et de contrôle de la ligue professionnelle une priorité avec la ligue de football professionnel». Ce message a été perçu comme une menace par certains qui ont agi dans les coulisses pour saborder l'assemblée générale du 20 mars.