La Fédération égyptienne est dans une fâcheuse posture à la veille de la 39e assemblée générale ordinaire de la Confédération africaine de football (CAF), qui coïncide avec la célébration du 60e anniversaire de la création de la CAF (mars 1957). La justice égyptienne a invalidé l'élection du président de la fédération, Hani Abo Rida, suite à l'introduction d'un recours par deux membres de l'assemblée générale. C'est une situation embarrassante pour Hani Abo Rida, puisqu'elle intervient à quelques jours des élections à la CAF, où l'intéressé est engagé pour un poste au conseil de la FIFA. Il risque de ne pas pouvoir concourir contre le Tunisien Tarak Bouchemaoui. Sans compter sur la possible intervention de la FIFA qui pourrait suspendre l'association nationale de toute activité liée aux compétitions organisées sous l'égide de l'instance faîtière du football mondial. Si cela se produisait, les conséquences seraient très lourdes pour le football égyptien et surtout l'équipe nationale bien partie pour se qualifier à la Coupe du monde Russie 2018. Affaire à suivre.