Au cours d'une inspection de routine effectuée récemment par les services du contrôle de la qualité et de la répression des fraudes de la wilaya de Saïda, il a été procédé à la saisie de plus de 8 000 bouteilles d'eau minérale destinée à la consommation, suite aux résultats des analyses microbiologiques effectuées au niveau du laboratoire régional sur les échantillons relevés. Il s'est, en effet, avéré que la qualité de l'eau en question n'était pas conforme aux normes légales et qu'elle serait même contaminée. La quantité d'eau minérale ayant fait l'objet de saisie, était conditionnées, selon cette même source, dans 1 260 bouteilles de 5 litres, 5 736 bouteilles de 1,5 l, et 1 488 bouteilles de 0,50 l. Les services judiciaires auxquels le dossier vient d'être transmis auront à trancher sur cette affaire. Selon une source apparemment bien informée, la nappe d'eau minérale serait sérieusement polluée, un taux élevé de nitrate ayant été signalé. L'usage abusif de ce produit comme engrais par les fellahs de la région y serait pour quelque chose. A cela s'ajoute également le système de surexploitation de forages implantés sur la nappe aquifère. Les travailleurs de la santé encore en grève Apparemment rien n'indique qu'un mouvement de grève a été entamé depuis 5 jours par les travailleurs de la santé au niveau du centre hospitalier Ahmed Medeghri de Saïda, si ce n'est les quelques pancartes fixées à l'intérieur de l'enceinte de l'hôpital où est portée la mention « Travailleurs de la santé en grève ». Le service minimum semble être pleinement assuré. Les quelque 600 travailleurs représentant l'essentiel de l'effectif en exercice au niveau du secteur observent, depuis samedi dernier, une grève ouverte à laquelle a appelé leur syndicat. C'est la 2ème grève déclenchée depuis juillet dernier par ce corps commun qui continue de revendiquer, entre autres, les primes d'intéressement et de contagion. Leurs représentants syndicaux affiliés à la FNTS ne comprennent pas l'attitude d'atermoiement affichée à leur égard par la tutelle, tiennent-ils à souligner. Le dossier serait, selon le MSPRH, entre les mains de la commission ad hoc chargée de l'étudier, et cela risque de prendre du temps. Les travailleurs, eux, continuent de s'inquiéter de la dégradation de leur situation socioprofessionnelle et déplore le délai largement dépassé par leur tutelle qui leur a promis de prendre en charge leur dossier à temps.