Le nouveau patron de la Fédération algérienne de football (FAF), Kheireddine Zetchi, s'est exprimé, hier, lors de sa première conférence de presse, sur les priorités qu'il s'est fixées lors de son mandat. Bien évidemment, le plus important objectif s'articule autour de la «réhabilitation» du football national, comme il l'a expliqué. «Il faut reconstruire la pyramide en commençant par la base», dira-t-il à ce propos, tout en mettant l'accent sur le football amateur, vivier de la discipline. La mission ne sera pas facile, comme il le précise. A cet effet, Zetchi se veut rassembleur. Tout en rendant hommage à l'ancien bureau, à sa tête «Mohamed Raouraoua pour tous ce qu'il a réalisé jusque-là», celui-ci a indiqué que la nouvelle FAF va compter sur toutes les compétences. «On ne fera aucune exclusion», dira-t-il. Et la «réhabilitation» du football national passe inéluctablement par le «sauvetage» du professionnalisme. C'est dans ce cadre là que Zetchi évoque l'«activation» de la Direction nationale du contrôle de gestion des clubs (DNCG), qui lui tient à coeur. L'autre chantier important de l'instance fédérale est sans aucun doute l'équipe nationale. Lors de son intervention, le nouveau président a tenu à lever toute équivoque concernant la problématique entre joueurs locaux et «binationaux». «Il faut parler de joueurs professionnels, qu'ils évoluent au championnat national ou à l'étranger. Et c'est au sélectionneur qu'appartient la décision de convoquer tel ou tel joueur. L'essentiel est de faire appel aux meilleurs», a déclaré Zetchi qui, pour l'occasion, n'a pas omis de rendre hommage aussi aux différents éléments de la sélection qui, d'après lui, «ont beaucoup donné». En tout cas, une réunion du nouveau bureau fédéral est prévue dans une semaine. C'est la situation des «Verts» qui dominera les débats, bien évidemment. Les nouveaux dirigeants de l'instance fédérale savent bien que la gestion de l'équipe nationale est leur principal baromètre. Du moins, du point de vue du public.