Le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès, était hier, à Ghardaïa où il a rencontré les têtes de liste et les candidats aux prochaines élections législatives de huit wilayas du sud du pays. Accompagné de Saddek Bouguetaya, chargé de l'organisation et de Abdelkader Zahali, chargé de la jeunesse et tous deux membres du bureau politique du FLN ainsi que de Mme Souad Tahar Djaber, attachée de cabinet et candidate à la députation représentant la wilaya de Chlef, le secrétaire général du FLN, le Dr Djamel Ould Abbès, était, hier à Ghardaïa où il a rencontré les têtes de liste et les candidats aux prochaines élections législatives de huit wilayas du sud du pays. En effet, en sus de Mohamed Mehaïa, tête de liste et sa colistière, Mme Hadda Zergat, représentant le FLN au niveau de la wilaya de Ghardaïa, les têtes de listes et candidats à la députation sous la bannière du FLN des wilayas de Tamanrasset, Adrar, Illizi, Tindouf, Béchar, Ouargla et El Oued étaient réunis dans la salle de conférences de l'hôtel El Djanoub dans le quartier populaire de Mermed, dans la commune de Ghardaïa. Comme pour répondre à ses détracteurs sur les choix portés sur certains candidats, il martèlera trois fois «70% des candidats du parti aux prochaines élections ont un niveau universitaire, choix qui va dans le sens des orientations du président de la République et dont nous sommes satisfaits». Revenant sur les événements de Ghardaïa, Djamel Ould Abbès souligne que «l'unité du pays est une ligne rouge». «Nous avons défendu le pays en prenant les armes contre le colonisateur, nous sommes toujours mobilisés pour combattre nos ennemis de l'intérieur et de l'extérieur. Nous, c'est le FLN, d'hier et d'aujourd'hui.» Puis, surfant sur la fibre patriotique, il rappelle qu'«en 1963, lorsque l'armée du Maroc, sur ordre de Hassan II, dans ce qui a été appelé la guerre des Sables, a traversé la frontière du côté de Kenadsa, Tindouf et Béchar, et alors qu'une vive opposition s'était élevé en Algérie contre la prise de pouvoir par Ben Bella, le Colonel Mohand Oulhadj qui avait alors pris le maquis, est redescendu avec armes et bagages et s'est tout de suite rendu aux frontières ouest et a combattu les forces marocaines jusqu'à les repousser dans leur territoire, c'est cela le patriotisme. Personne ne peut toucher le moindre centimètre carré de ce cher pays», éludant, toutefois, le combat du colonel Châabani, son arrestation et son exécution, alors qu'il venait lui aussi de combattre les forces marocaines.Et d'avertir que la bataille sera rude pour remporter les prochaines échéances électorales. S'adressant à tous les militants, il leur dira : «Vous êtes armés d'une expérience de plusieurs années qui vous permettra à coup sûr de remporter la bataille qui s'annonce dure. Le FLN est le dépositaire de la victoire de la Révolution et de la défaite de la France coloniale, il faut rester vigilant et offensif, la stabilité du pays est indispensable. Nous vaincrons et nous remporterons ces élections avec une majorité absolue.» En marge de la réunion, Djamel Ould Abbès a tenu à souligner : «En qualité de médecin, je vous confirme que le président de la République remarchera bientôt. D'ailleurs, il va bien, même très bien. La preuve, il a eu depuis sa maladie pas moins de 425 activités.» Lesquelles et quand ? Il n'en dira pas plus.