Un workshop sur les biosimilaires, animé par le professeur Fernando de Mora, MBA, PhD, Pr en pharmacologie à l'université de Barcelone et consultant auprès de l'Agence du médicament européenne EMA, a été organisé hier par les laboratoires El Kendi qui ambitionne d'être un pionnier de l'innovation dans l'industrie pharmaceutique et ceci en mettant à la disposition des professionnels de la santé les meilleures solutions thérapeutiques accessibles. Le conférencier a présenté l'expérience européenne avec les biosimilaires sur le plan clinique et réglementaire. Un aspect qui demeure encore non établi en Algérie. Une réglementation spécifique pour leur commercialisation et utilisation que les professionnels et les opérateurs algériens revendiquent depuis plusieurs années. Cette rencontre a justement pour objectif, selon les organisateurs, d'échanger les expériences entre les différents experts, à savoir nationaux et internationaux sachant qu'aujourd'hui les biosimilaires sont largement utilisés en Europe, aux USA et même dans quelques pays voisins et bénéficient d'un processus d'enregistrement spécifique. «Notre but est de développer cette catégorie de médicaments en Algérie et les laboratoires El Kendi projettent d'être un pôle régional en industrie pharmaceutique», a-t-on souligné. Ainsi, l'utilisation de ces médicaments a été au cœur des débats lors de ce workchop avec le principe de l'interchangeabilité des biosimilaires dans certaines maladies où cela est validé par les instances sanitaires internationales, à savoir le FDA et EMA. Par contre, cette interchangeabilité demeure un problème pour ce qui des maladies cancéreuses. Selon les différents experts en la matière, l'interchangeabilité n'est admise pour le moment que pour un seul biosimilaire pour le traitement de huit (8) maladies auto-immunes, notamment la polyarthrite rhumatoïde et la maladie inflammatoire de l'intestin.