Dans le cadre de la 70e édition du Festival de Cannes, qui se tiendra du 17 au 28 mai, En attendant les hirondelles, premier long métrage de Karim Moussaoui, représentera l'Algérie en compétition officielle dans la section «Un certain regard». Soutenu et encouragé par l'Institut français d'Algérie dans le cadre de ses appels à projets culturels et artistiques, En attendant les hirondelles est une coproduction franco-germano-algérienne, tournée en Algérie, ayant participé à la Résidence de la cinéfondation du Festival de Cannes en 2015. Ce film met en vedette Aure Atika, Mehdi Ramdani, Chawki Amari, le chroniqueur du quotidien El Watan et Hassan Kachach. Le pitch ? Aujourd'hui, en Algérie. Passé et présent s'entrechoquent dans les vies d'un riche promoteur immobilier, d'un neurologue ambitieux rattrapé par son passé, et d'une jeune femme tiraillée entre la voie de la raison et ses sentiments. Trois histoires qui nous plongent dans l'âme humaine de la société arabe contemporaine. Karim Moussaoui, né en 1976, est l'auteur de plusieurs courts métrages, Petit déjeuner (2003), Ce qu'on doit faire (2006), et Les jours d'avant (2013). Il est aussi membre fondateur à Alger de l'association culturelle de promotion du cinéma Chrysalide. En 2011, son scénario de long métrage En attendant les hirondelles est sélectionné à l'atelier d'écriture Méditalents. Il y rencontre Virginie Legeay, avec qui il écrit Les jours d'avant. Ce court métrage connaît une carrière impressionnante en festivals : de Locarno à Clermont-Ferrand, en passant par Angers, et gagne de nombreux prix. Il est même sélectionné pour le César du Meilleur court métrage en 2015.