Après la déshonorante suspension de l'Algérie de toutes compétitions internationales d'athlétisme par l'IAAF, le gouvernement algérien observe jusqu'à aujourd'hui un mutisme total et incompréhensible. Même le ministre de la Jeunesse et des Sports, Yahia Guidoum, a cessé ses sorties intempestives et irréfléchies contre l'instance internationale d'athlétisme. Le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, a probablement compris qu'il faudra rapidement adopter une autre approche pour sortir le pays d'une situation intenable qui risque d'être ressentie comme une humiliation par les athlètes algériens. Parce que ce dossier mérite d'être pris en main à un autre niveau politique, après le fiasco de Guidoum. Selon une source proche du Palais du gouvernement, le président de la République Abdelaziz Bouteflika, aurait très mal accueilli cette suspension et aurait demandé à Guidoum de fournir des explications convaincantes. Ce qui serait absolument difficile, sinon impossible à faire.