Dans sa stratégie de la formation professionnalisante, l'université Frères Mentouri (UFMC), via le Laboratoire ingénierie des transports et environnement (LITE), le département Génie des transports (DGT) et en collaboration avec la SNTF de Constantine, a organisé, hier, une journée d'étude sur le transport, la logistique et la sécurité. Cette manifestation qui s'est tenue au campus des 500 places pédagogiques «s'inscrit dans le cadre du rapprochement de l'université du secteur socio-économique et a pour objectif de s'ouvrir sur les différentes activités de transport, la logistique et la sécurité dans le domaine ferroviaire afin de pouvoir vulgariser ces thématiques au profit des étudiants du département de génie des transports», nous dira le recteur de l'université organisatrice, Abdelhamid Djekoun. Cette journée d'étude est à double objectif, relèvera le chef du département génie des transports (GT), Ahmed Bellaouar : «Cette activité scientifique vise le rapprochement de l'université du secteur socio-économique et le renforcement de la recherche. La thématique choisie qui est la logistique et une spécialité horizontale qu'il est important de vulgariser. C'est d'ailleurs un créneau intégré dans le processus Coffee qui sera enseigné dès septembre 2018 sous l'intitulé licence transport et logistique.» A rappeler que le projet Coffee (Construction d'un office de formation à finalité d'employabilité élevée) a été lancé en octobre 2015 et devra prendre fin en 2018. Il est soutenu par la commission européenne avec un budget de plus de 900 000 euros et ambitionne de répondre aux besoins du monde socioéconomique algérien en cadres moyens rapidement opérationnels par le biais de la création de formation professionnalisante de niveau bac+3. Il inclut neuf universités algériennes, dont celle de Constantine (UFMC). La filière des transports a été introduite dans le cursus universitaire dès 2011. Il y a eu depuis des promotions sortantes en Licence et Master, mais pour une finalité d'employabilité des spécialités répondant aux besoins réels du secteur ferroviaire y ont été indexées. Au final, une convention-cadre avec la SNTF a été signée, le 20 avril 2016, d'une durée de trois années, où l'UFMC a endossé le rôle de VRP pour aller à la conquête du marché du travail.