Dans le cadre des activités liées à la coopération internationale et leurs retombées sur son développement et sa modernisation, l'université des Frères Mentouri, Constantine 1, organise, aujourd'hui et demain, un séminaire sur «L'impact des projets européens sur le renforcement des capacités et de transfert de bonnes pratiques». Cette rencontre, dont «l'objectif est le partage et l'échange, donnera sans doute l'éclairage nécessaire sur les défis, les attentes et l'impact de la coopération pour un renforcement des capacités de nos institutions universitaires», explique le rectorat dans un communiqué de presse. En réalité, il est question de deux événements fusionnés en un seul, avec toutefois des intitulés différents au gré de la thématique, mais la finalité demeure commune, c'est-à-dire «la visibilité des programmes de partenariat de notre université», nous précisera Nadia Ykhlef, vice-rectrice, chargée des relations extérieures, de la coopération et de la communication, que nous avons sollicitée pour plus de détails. «Le premier événement est axé autour de l'impact de ces projets sur le développement de l'université et sa modernisation, le deuxième est destiné au montage de projets dans le cadre du programme Horizon 2020», précisera-t-elle. Plus explicitement, ce double séminaire réunira autour des mêmes projections différents partenaires, dont des universités françaises, Rouen, Grenoble, Perpignan, Aix-en-Province, Montpellier, et d'autres espagnoles, à l'exemple de Séville, Murcia, ainsi que les responsables des programmes de mobilité, Erasmus et Horizon 2020. Ce dernier est présenté comme le plus grand programme de recherche et d'innovation réalisé et financé à hauteur de 80 milliards d'euros par l'Union européenne sur une durée de sept ans (2014-2020). L'ensemble de ces projets, et ils sont nombreux, dont l'université des Frères Mentouri, est partie prenante depuis plusieurs années, feront l'objet d'une présentation par la vice -rectrice, avant que chacun d'entre eux soit décortiqué dans ses avancées et (ou) ses couacs. Il s'agit, dans le désordre, des projets Battouta, Profire, Momate, Satelit, Coffee, Compere-Averroes, Eu Mill, Edamus et South Mediterranean Welding Center (SM Weld). Le programme Coffee est l'un des projets phares que l'ufmc a adoptés il y a un peu plus d'une année. Coordonné par l'université de Montpellier (France), il est destiné exclusivement à l'université algérienne et conçu pour elle. Lancé en octobre 2015 et devant prendre fin en 2018, ce projet est soutenu par la commission européenne avec un budget de plus de 900 000 euros. Il ambitionne de répondre aux besoins du monde socio-économique algérien en cadres moyens rapidement opérationnels par le biais de la création de formations professionnalisantes de niveau bac+3. A l'issue de ces formations, une maquette pour la construction des licences professionnalisantes, 18 en tout, aux fins de renforcer la relation université-entreprise, sera élaborée. Des licences professionnelles en mécanique et énergies renouvelables ont été retenues par l'université Constantine1. Cette dernière en a déjà fait un premier bilan, il y a quelques mois. PARTENARIAT AVEC LE BRITISH COUNCIL La seconde journée du séminaire sera, quant à elle, consacrée au programme Compere-Averroes. «Ce séminaire de dissémination pour le renforcement des compétences de gestion, de montage et de suivi des projets européens Erasmus+ et H2020, s'adresse aux enseignants-chercheurs et aux responsables impliqués dans la gestion administrative et financière des établissements de la région est de l'Algérie : vice-recteur, doyen, vice-doyen, chef de département, président de conseil scientifique, directeur de laboratoire, chef d'équipe de recherche», nous indiquera Mme Ykhlef. La stratégie de l'employabilité amorcée par l'université Mentouri est à multiples facettes. Impliquant différents partenaires, elle s'appuie entre autres sur la redynamisation du centre de carrières, qui joue un rôle de passerelle entre elles et le monde du travail. Dans cette visée, une délégation du Royaume-Uni a été l'hôte de l'UFMC, du 4 au 7 février, dans le cadre d'un partenariat bilatéral entre le ministère de l'Enseignement supérieur et la Recherche scientifique (MESRS) et le British Council pour la gestion stratégique de l'employabilité. Pour l'événement British Council, c'est un programme de coopération bilatérale entre le MESRS et le British Council, le programme vise la redynamisation des centres de carrière de trois universités algériennes : Constantie1 (Frères Mentouri Constantine 1), Blida et Tlemcen), ces universités sont des universités-pilotes par apport au projet. Avec les experts britanniques, nous essayons d'arriver à une «gestion stratégique de l'employabilité», dira la vice-rectrice. Et d'indiquer que «le projet en question est en phase de démarrage».