Mobilis a été le premier à avoir lancé le premier réseau expérimental de téléphonie mobile de troisième génération en décembre 2004. A l'occasion de ce salon, l'opérateur public est allé un peu plus loin en greffant sur ce réseau la technologie HSDPA qui doit permettre aux réseaux d'être quatre fois plus rapides qu'ils ne le sont avec la 3G. Et quinze fois plus rapides qu'un réseau GPRS. Les vitesses de transmission promises par cette norme devraient permettre aux utilisateurs de visionner des vidéos en qualité DVD ou encore de jouer à des jeux vidéo en haute résolution. En gros, HSDPA devrait donner le vrai souffle qui manque aux applications 3G. Nedjma, premier opérateur multimédia en Algérie de téléphonie mobile, semble aller dans la même direction. Joseph Ged, directeur général-adjoint de WTA, l'a martelé hier au cours d'une conférence de presse qui avait pour objet la présentation des solutions entreprises. Avec Ericsson, Nedjma déploiera la HSDPA et permettra aux clients de réduire considérablement le temps de réponse au bénéfice des services interactifs. Avec HP, l'opérateur mettra en place le premier système de facturation convergent au monde. Il s'agit d'une solution de gestion de facturation combinée (post-payé et prépayé) qui permettra à Nedjma le contrôle en temps réel des appels voix, SMS, MMS et données. Microsoft propose une solution qui permettra à l'opérateur d'héberger dans un environnement sécurisé et adéquat, des sites Internet, Intranet et serveur de messagerie électronique des PME et PMI. En plus de ces nouveautés, Nedjma a mis sur le marché des solutions destinées aux entreprises afin de les assister dans leur développement telles que le promail, le Push to Talk et le VPN qui permet, grâce à une connexion encryptée (confidentielle), le transfert sécurisé de données entre des sites distants tels que les agences bancaires et les assurances. Lors de ce salon, la solution géo-localisation a été exposée. C'est un outil qui permet de gérer et de contrôler en temps réel le mouvement d'une flotte de véhicules lourds et légers à travers tout le territoire national. L'Algérie semble prête à accueillir ce genre de technologie surtout que les jeunes sont très réceptifs à tout ce qui est « high tech ». Les observateurs ont relevé que si la téléphonie mobile a gagné des galons, Internet a encore du chemin à faire. Le taux de pénétration de l'Internet est relativement faible (5%) comparativement à certains pays du Maghreb (10% pour la Maroc et la Tunisie). Le nombre d'internautes est estimé à un peu plus de 3 000 000. Au plan de l'utilisation pratique, l'Algérie reste un pays consommateur passif des technologies de l'Internet. La consommation se limite à certaines fonctions, à l'instar de la correspondance électronique (Mailing) et de la communication (Chat, téléphonie via Internet) ainsi que la recherche d'informations via les moteurs de recherche. Au plan du contenu local, l'Algérie est pratiquement absente du réseau mondial du Web. Avec 1400 sites dont seulement 800 sites dynamiques, notre pays accuse un retard par rapport à certains pays (6000, 4000 et 800 000 sites actifs respectivement au Maroc, en Tunisie et en France).