Mobilis vient de tester avec succès le premier appel sur son réseau expérimental de téléphonie mobile de 3e génération fourni par l'équipementier chinois Huawei Technoogies. Le test, un appel en visiophonie avec des appareils 3G, a eu lieu à Bir Mourad Raïs (Alger) dans une zone couverte par l'une des 14 antennes prévues pour former un réseau UMTS (Universal Mobile Télécommunications System) pouvant accueillir 1000 abonnés au mobile de troisième génération. Le réseau est expérimental, car l'Algérie n'a pas vendu de licence UMTS et ne prévoit pas d'en vendre avant le 1er janvier 2007. Le coût de ce projet est de 4 millions de dollars mis à la disposition de Mobilis, gracieusement, par Huawei. En lançant ce réseau 3G, l'Algérie talonne la Tunisie qui a réalisé ses premiers essais fin novembre dernier, avec le même équipementier chinois. En Afrique, seul l'opérateur Emtel de l'Ile Maurice a lancé, récemment, la 3G en partenariat avec... Huawei. Le numéro un chinois des équipements télécoms dispose de 4 réseaux 3G en activité dans le monde : Emirats arabes unis, Hong Kong, Ile Maurice Malaisie. Il a signé, jeudi dernier, un contrat de près de 400 millions de dollars avec l'opérateur mobile néerlandais Telfort pour un réseau 3G, son premier contrat européen dans la 3G. Basé sur la technologie WCDMA, l'UMTS peut être assimilé au haut débit mobile. Il peut atteindre 2 mbps à partir d'un lieu fixe et 384 kbps en mobilité. Il permet la visiophonie, la diffusion de contenu vidéo et audio....