Une convention de partenariat a été signée hier matin entre l'université des sciences et de la technologie Mohamed Boudiaf (USTO) et la Société de ciment de Zahana (S.Ci.Z). Le texte a été paraphé par la rectrice de l'USTO, Pr. Benharrats, et le directeur général de ladite société publique, M. Sekouane, lors d'une cérémonie organisée au niveau du rectorat et à laquelle ont assisté tous les vice-recteurs et les doyens. Pr. Benharrats n'a pas manqué d'exprimer sa satisfaction quant à la «concrétisation d'un vieux rêve». Elle déclare : «Zahana représente un pôle industriel des plus importants de l'ouest du pays (…). Nous mettrons à la disposition du groupement de Zahana toute notre expertise, nos compétences et notre savoir-faire. Les enseignants et tous les chercheurs sont prêts à contribuer à ce partenariat que nous voulons le plus large possible, un partenariat sans limite». S'adressant à M. Sekouane, la rectrice de l'USTO a également formulé les attentes de l'université par rapport à cette collaboration, en soulignant que l'étudiant est au cœur de la stratégie de l'université : «Mon premier souci est l'étudiant. Il est au cœur de nos préoccupations. J'attends de vous de nous ouvrir la porte pour que nos étudiants puissent découvrir le terrain, votre expertise, et qu'ils puissent pratiquer et avoir plus de perspectives d'avenir. Nous sommes prêts à vous accompagner sur toutes les étapes de créations et productions, notamment le procès. Nous irons jusqu'à créer et adapter des formations spécialisées, des masters en plus de nos laboratoires (…)», a-t-elle dit. De son côté, le DG de la S.Ci.Z a fait part de sa disposition à ouvrir la porte aux étudiants et aux enseignants, tout en exprimant un réel et urgent besoin en matière d'engineering : «Nous avons besoin de l'université, de l'expertise et surtout d'ingénieurs et techniciens avec de bonnes bases théoriques et pratiques. J'attends beaucoup de ce partenariat et je remercie l'USTO pour son ouverture sur les secteurs économiques.» M. Sekouane a rappelé qu'il s'agit de la première unité de production de ciment en Algérie, créée en 1948 par les Américains, et qui continue de se moderniser. Il a annoncé à cette occasion le lancement d'un nouveau projet à Zahana, lançant un appel aux universitaires présents : «Nous lançons un nouveau projet d'envergure. Il faut que vous soyez présents sur toutes les étapes de la réalisation. Que ce soit en génie civil, génie mécanique, informatique, automatisme, tout le monde devrait prendre part, notamment les étudiants, qui auront des postes par la suite». Réagissant à l'appel de M. Sekouane, la rectrice de l'USTO a rappelé que cette démarche s'inscrivait dans la stratégie de l'université d'Oran, visant à contribuer efficacement au développement de l'économie locale et nationale. Pour sa part, Pr Kacimi, doyen de la faculté de chimie, et en sa qualité de coordinateur de ce partenariat, a salué les avancées du groupe public GICA : «Je dois féliciter le directeur de la société de Zahana, et, à travers lui, tout le groupe GICA, qui multiplie les partenariats avec les universités. (…) j'ai été ravi d'apprendre qu'un groupe de chercheurs algériens viennent de réaliser un procédé novateur pour le groupe, le ciment pétrolier, ce qui démontre le rôle stratégique et capital de la recherche.» M. Kacimi a présenté toutes les opportunités scientifiques et économiques offertes par ce partenariat et les avantages en faveur des étudiants. Par ailleurs, M. Boudia Maâmar, enseignant à l'USTO et responsable des relations publiques, a rappelé que l'USTO a déjà signé une convention de partenariat avec le groupe Lafarge, en plus d'autres collaborations à caractère économique, comme le cluster industriel de chimie.