Le bureau national du Syndicat des pharmaciens d'officine (SNAPO) maintient son appel à la grève, prévue le 12 juillet prochain, après l'échec des négociations avec les responsables de la CNAS et de la Casnos. Selon le vice-président du Snapo, Zefizef Abdelhak, le bureau national du Snapo a appelé lundi le Haut conseil du syndicat (HCS) à remettre, demain, les différents rapports relatifs aux préparatifs du mouvement de protestation et de procéder à l'installation de cellules de crise dans tout le pays qui seront chargées du suivi de la grève. Le HCS comprend, selon M. Zefizef, les présidents des bureaux de wilaya et les membres du Conseil national du Snapo au nombre de 30. Le bureau national du syndicat des pharmaciens a, rappelons-le, décidé, le 1er juillet, lors d'une session extraordinaire, de recourir à une grève nationale mercredi 12 juillet «au cas où il n'y aurait pas de réaction positive à ses doléances». L'une des principales revendications soulevées par le Snapo a trait au maintien de l'intégralité des dispositions de l'article 27 du décret 09-396 portant sur les incitations en faveur des produits pharmaceutiques fabriqués localement et interdits d'importation. Travaux à part Le Snapo appelle, par ailleurs, à la révision, l'actualisation et la mise à niveau des frais administratifs et électroniques vers un seuil qui couvre réellement les dépenses consenties par les pharmaciens dans le cadre des différents actes et opérations du tiers payant. Il réclame également la réduction des délais de payement (à 3 jours) conformément «aux engagements de la Sécurité sociale lors de la préparation du décret en 2009», indique M. Zefizef. Sur un autre chapitre, le Snapo suggère le payement des pharmaciens sur la base de documents transmis par voie numérique et sécurisés entre les services concernés des caisses de sécurité sociale, ainsi que de soumettre toute intention de résiliation du tiers payant à l'avis préalable d'une commission mixte locale et nationale. L'activation des cartes Chifa et la consultation de leur historique sont, entre autres, des points soulevés par le Snapo. «Le Snapo considère qu'ils doivent faire l'objet de travaux à part. La préparation de textes d'application y afférents doivent se faire dans un cadre de concertation, prenant en considération les spécificités réglementaires et déontologiques de la profession, ses contraintes réelles sur le terrain notamment sur les plans humanitaire, professionnel et technique, souligne M. Zefizef. Ces deux actes doivent faire l'objet d'une rémunération indépendante des frais administratifs et électroniques».