Le MCS est toujouCette situation fâcheuse a de sérieuses répercussions sur les résultats du club qui aurait pu accéder en nationale 1, n'étaient ces soucis financiers qui freinent le développement du sport dans la wilaya. L'inquiétude est grandissante chez les mordus de ce club qui est toute leur raison de vivre : assister à un match de foot au stade du 13 Avril 1958, est une façon de fuir la morosité du climat et s'évader momentanément de la grisaille du quotidien. «Nous ne voulons ni logements ni emplois mais uniquement la survie du Mouloudia», diront les fervents supporters. Pour Khalfallah Djelloul, supporter et journaliste de Compétition, «il faut aider le club qui est délaissé par les autorités de la ville. Les grosses entreprises privées de Saïda doivent sponsoriser le Mouloudia et non les clubs d'autres villes». Après l'expiration du mandat des 19 actionnaires depuis 8 mois, plusieurs noms ont circulé pour prendre les destinées du club professionnel et tout porte à croire, selon les dernières données, qu'il n'y aura que les anciens dirigeants pour le prendre en charge. Pour Messaâdi Mohamed, président du club amateur, «nous avons déposé le bilan du club et après nous procéderons à l'élection d'un nouveau président. Pour le club SPA, nous allons garder l'ossature. Nous avons eu quelques problèmes avec quatre joueurs, Bakhtaoui, Zahzouh, Sohbi et Benharoun, qui voulaient aller devant la Commission des litiges, mais la sagesse l'a emporté. Il y a uniquement Benharoun qui s'obstine à recourir à cette commission. La saison prochaine, nous gardons notre entraîneur Benchouia, qui a donné entière satisfaction et nous comptons recruter 3 ou 4 joueurs surtout en attaque. Pour le volet financier, nous avons 4 milliards de cts de dettes dont trois pour la rémunération des joueurs. Je lance un appel à toutes les personnes qui aiment le club pour nous soutenir, sans elles le Mouloudia ne pourra s'affirmer. Le wali a été toujours le pourvoyeur de fonds, nous attendons son geste qui sera bénéfique pour la reprise».