II y a une espèce de honte à être heureux à la vue de certaines misères », avait dit La Bruyère. Le sentiment du directeur général de la centrale électrique de M'sila, en faisant expulser de l'appartement un ancien cadre de l'entreprise, n'a eu aucune honte à étaler la misère de ce citoyen dont le seul tort a été de démarrer dans cet appartement devant l'impossibilité d'avoir un appartement ailleurs. Croyant faire un bon acte de gestion en mettant violemment à la rue une famille de 5 enfants, dont 2 en bas âge, le directeur général de cette centrale aux yeux des citoyens qui ont assisté impuissants, en cette journée de dimanche, à ces actes de violence, n'a pas fait preuve de génie. Le directeur, a dit un citoyen, a voulu faire preuve de puissance, en mettant des enfants à la rue, ce type est plein, plutôt, d'injustice. Notre déplacement au niveau de la centrale électrique ne nous a pas permis de voir le directeur lequel, nous dira le secrétaire, était en réunion de travail. Force publique et agents de Sonelgaz ont contribué au chamboulement de la vie de ces enfants, qui ont été traumatisés à jamais par ces actes de violence, actes qui ont soulevé l'indignation de toute la population qui a assisté impuissante à cette cruauté inégale.