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10e édition de la Fête du tapis
Aït Hichem
Publié dans El Watan le 19 - 08 - 2017

La 10e édition de la Fête du tapis se tient depuis jeudi à Aït Hichem, dans la commune d'Aït Yahia, à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Tizi Ouzou. La manifestation, prévue jusqu'à lundi, revient au village après neuf ans d'absence.
Elle est réhabilitée par l'association Azetta des femmes tisseuses pour la sauvegarde et la promotion du tapis d'Aït Hichem. «La Fête du tapis d'Aït Hichem n'a plus eu lieu depuis 2008, et c'est une joie de pouvoir ouvrir à nouveau les portes de notre village aux invités et de leur faire découvrir notre savoir-faire», se réjouit Taous Aït Ouazzou, présidente de l'association Azetta, rencontrée à l'occasion du coup d'envoi de la fête. L'ouverture officielle a eu lieu en présence des représentants du ministère du Tourisme et de l'Artisanat, de ceux du secteur de l'artisanat à Tizi Ouzou, du secrétaire général de la wilaya, d'élus locaux et de l'APW ainsi que de nombreux autres invités et villageois. Une quarantaine de participants issus de la région, mais aussi des wilayas de Ghardaïa, Khenchela, Touggourt et Béjaïa y prennent part pour présenter leurs différents produits. Une exposition-vente est installée au niveau de l'école primaire du village, abritant les principales activités annoncées dans le programme. Les doyennes des tisseuses d'Aït Hichem occupent les stands où sont présentés de magnifiques tapis aux multiples formes et couleurs.
Des tapis de différentes dimensions sont proposés et les prix varient entre 25 000 DA pour les petites pièces et 70 000 DA pour les grands tapis. Ces montants sont toutefois jugés excessifs par certains invités. «Il faut une moyenne de deux mois de travail à deux sur un métier à tisser pour réaliser un tapis comme celui-là. C'est un ouvrage très minutieux et délicat et la réalisation de toutes les formes géométriques et l'intégration des couleurs nécessitent un savoir-faire», explique une exposante.
Les tisseuses doivent aussi faire face à la rareté de la matière première. «Les fils de laine pure nous viennent de la wilaya de Ghardaïa et nous avons de plus en plus de mal à en ramener et cela coûte cher», ajoute notre interlocutrice. L'art du tissage était bien ancré chez les femmes d'Aït Hichem, autrefois. «J'ai commencé à tisser à l'âge de 14 ans. Aujourd'hui, j'en ai 83 et je continue à manier mon métier à tisser le plus souvent possible», dira Mezhora Ben Mamar, une des doyennes. Le métier est toutefois menacé de disparition. Les tisseuses se font de plus en plus rares et la relève n'est plus assurée. «Il existe un centre à Aït Hichem où des formations en couture, broderie et des initiations à l'informatique sont disponibles, mais le tissage n'y est pas enseigné», déplore Ghenima Lakrout, membre de l'association Azetta.
Les femmes tisseuses pour la sauvegarde et la promotion du tapis d'Aït Hichem espèrent l'ouverture d'une offre de formation avec la collaboration du secteur de l'enseignement professionnel. «Nous demandons à ce que la Maison du tapis d'Aït Hichem soit réhabilitée et mise à la disposition de notre association. Ainsi, elle sera exploitée comme point de vente pour nos tisseuses», soutient la présidente d'Azetta. Elle ajoute que la création d'un centre d'estampillage au niveau de la wilaya garantira la qualité du produit et sa labellisation pour permettre son exportation.


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