La crise de logement à Ouadhias, au sud de Tizi Ouzou, demeure latente. Des centaines de familles vivent encore dans des taudis et des maisons en terre battue. D'autres familles vivent dans les anciennes cités de recasement datant de l'époque coloniale et des premières années de l'indépendance. Le projet des 34 logements est à l'arrêt. Les 100 autres logements APC/CNEP sont également à l'arrêt. Les aides à l'habitat rural ne viennent qu'au compte-gouttes. Le maire des Ouadhias, Youcef Akir, abordé à ce sujet confirme : «C'est malheureusement une réalité amère. Le projet de 34 logements est à l'arrêt, un autre de 100 logements APC/CNEP l'est aussi. Nous avons quatre cités précaires (Abane Ramdane, Mecthoudi, Haffaf et la cité mairie). Nous avons tenté de convaincre les occupants pour les démolir et les reconstruire mais nous n'avons trouvé aucun terrain d'entente avec les habitants. Nous attendons l'aide des responsables du secteur concerné pour nous accompagner afin de trouver des solutions acceptées par tous.» Le maire des Ouadhias, déplorant le manque de foncier, a révélé : «Une commission de l'OPGI s'est déplacée à Ouadhias. Nous avons recensé plusieurs sites appartenant aux Domaines et à l'APC. Cela nous permettra de lancer un programme de logements.» Au sujet de l'habitat rural, le maire a fait savoir : «Nous avons sur le bureau de l'urbanisme 1000 demandes, mais nous n'avons bénéficié que d'un quota de 50 aides. La direction du logement et des équipements publics est invitée à nous accorder un quota plus important pour satisfaire au moins les cas les plus défavorisés.»