30 blessés suite au renversement d'un bus à El Ménéa C'est à 70 km au sud de la circonscription administrative d'El Ménéa, en direction d'Adrar, que le renversement d'un bus de marque Higger, assurant la ligne Guelma-Tamanrasset, a eu lieu. L'accident s'est produit hier, vers 7h, dans un virage très prononcé et sur un tronçon déjà tristement célèbre pour le nombre effarant d'accidents qui s'y sont produits. Le bus, à bord duquel se trouvaient 30 personnes, chauffeur et receveur compris, et pour des raisons que seule l'enquête ouverte par la brigade de gendarmerie d'El Menéa déterminera, a subitement quitté la chaussée, et après plusieurs tonneaux est allé se coucher sur le flan, à plusieurs mètres à l'intérieur des terres. Rapidement arrivés sur les lieux, les éléments de l'unité secondaire de la Protection civile d'El Menéa ont évacué les blessés, au nombre de trente, dont un gravement atteint, vers les urgences médico-chirurgicales de l'hôpital Colonel Mohamed Chaâbani d'El Menéa, à 270 km au sud du chef-lieu de wilaya, Ghardaïa. Une liste de bénéficiaires de lots de terrain met la ville en émoi à Aïn Dheb Les habitants de la ville de Aïn Dheb, 65 km au sud de Tiaret, sont en émoi depuis qu'une liste de 272 bénéficiaires de lots de terrain a été scannée et postée sur facebook. Certains diront qu'elle a été subtilisée et postée à l'insu de l'assemblée et son président, Bourouba Mohamed, d'obédience «El Moustakbal. La situation a induit une grogne sans précédent dès que cette liste controversée est apparue en ligne. Le maire a dénoncé «l'affichage d'une fausse liste illico presto annulée» et a expliqué «avoir déposé plainte contre X». Des voix citoyennes dans cette contrée steppique ne l'entendent pas de cette oreille et font savoir que «cette liste affichée sur facebook porte bel et bien le cachet et la signature du maire» et plus grave encore : «Elle comporte des noms de proches parents d'élus, dont des adolescents.» Certains crient déjà au scandale et à la manipulation de l'opinion publique locale. Certaines voix croient y déceler une «grossière manœuvre», car, ajoutent-ils, «si le maire a été abusé et ses cachets utilisés, il aurait dû porter plainte avant l'affichage». Gala de solidarité avec Saïd Boukhari Un gala de solidarité avec Saïd Boukhari, ancien animateur du Mouvement culturel berbère (MCB) et militant de la démocratie, atteint d'une grave maladie, sera organisé samedi prochain, à 14h, à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou. Une vingtaine de chanteurs seront au programme, dont Ali Meziane, Arezki Ouali, Dahmani Belaïd, Djaffar Ali Maâmar, Hacène Ahres, Idir Bellali, Malik Kezoui, Malika Domrane, Mourad Guerbas, Ouazib Mohand Ameziane, Rabah Ouferhat, Saïd Khazem et Taleb Tahar. L'initiative de ce gala témoignage pour Saïd Boukhari est à mettre à l'actif d'un comité constitué de nombreuses personnalités et amis du malade, en collaboration avec la direction de la culture de Tizi Ouzou. Réunis le 14 août dernier à Tizi Ouzou, les membres du comité de solidarité Les amis de Saïd Boukhari, après débat et échange autour des meilleures actions à entreprendre en vue de lui venir en aide ainsi qu'à sa famille, avaient décidé à l'unanimité d'installer un comité permanent chargé notamment de l'ouverture d'un compte bancaire et l'organisation d'une collecte financière pour son transfert à l'étranger.
Chevauchement de prérogatives : Une première dans les annales du ministère de l'Habitat ! La direction du logement de la wilaya de Tissemsilt a porté plainte contre l'Office de promotion et de gestion immobilière de Tissemsilt, et ce, suite à des lettres anonymes «qui lui ont été adressées». Mais le plus étonnant et même plus grave est que le directeur du logement relevant du même secteur que l'OPGI s'est constitué partie civile, en prônant devant les instances judiciaires que l'OPGI est sous la tutelle de la direction du logement, bafouant du coup le décret exécutif n°93-08, qui a placé l'OPGI sous la tutelle et l'autorité du ministère de l'Habitat. Statutairement, l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) est un établissement public à caractère industriel et commercial sur la base du décret exécutif 91 -147 du 12 mai 1991, il est administré par un conseil d'administration et par décret exécutif 93-08 du 02/01/1993, l'OPGI a été placé sous la tutelle du ministère de l'Habitat et non pas de la direction du logement, dont les règles d'organisation et de fonctionnement sont très bien définies dans le décret exécutif n°13-13 du 15 janvier 2013.Ce dépassement des prérogatives commis par le directeur du logement sous-entend des règlements de comptes comme on imagine aussi le climat qui règne dans ce secteur au niveau de cette wilaya. Il est à noter que l'ensemble des cadres et cadres supérieurs de l'office (plus de 34) sont convoqués, excepté la responsable du service programmation de l'OPGI et qui n'est autre que l'épouse du directeur du logement de cette wilaya .