Des députés intervenant hier, au premier jour de l'examen du projet de loi complétant et amendant l'ordonnance relative au crédit et à la monnaie, ont affirmé que la concrétisation des objectifs de l'article 45 bis, objet de l'amendement en cours pour l'activation du financement non conventionnel, était tributaire de la mise en œuvre des réformes économiques et financières structurelles annoncées. Des députés intervenant hier, au premier jour de l'examen du projet de loi complétant et amendant l'ordonnance relative au crédit et à la monnaie, ont affirmé que la concrétisation des objectifs de l'article 45 bis, objet de l'amendement en cours pour l'activation du financement non conventionnel, était tributaire de la mise en œuvre des réformes économiques et financières structurelles annoncées. La concrétisation des objectifs de cette loi nécessite des réformes dans le secteur bancaire et la révision des systèmes fiscaux et financiers à même de mobiliser des ressources financières additionnelles permettant le financement de l'économie et la réalisation du développement, ont affirmé des députés lors d'une séance plénière. Dans ce contexte, le député RND, Rahmani Khaled, a mis l'accent sur l'importance d'une réforme profonde du système bancaire. Un avis partagé par Abdelkader Hadjoudj du FLN qui a estimé impératif de garantir un environnement économique propice à la consécration des nouvelles mesures financières sans tomber dans l'inflation. Par ailleurs, le député Lakhdar Benkhellaf de l'Union Ennahda-Adala-Binaa, a émis des appréhensions quant aux conséquences négatives du recours au financement non conventionnel, notamment la hausse de l'inflation, l'érosion du pouvoir d'achat et la dépréciation de la monnaie nationale. D'autres députés ont estimé nécessaire de destiner la masse monétaire à injecter à l'investissement productif pour atteindre l'autosuffisance. Dans ce sens, ils ont appelé à la mise en place d'une institution de contrôle et d'évaluation périodique du mécanisme de financement non conventionnel et à la réunion de toutes les conditions de transparence et de crédibilité dans l'exécution. Les débats se poursuivront jusqu'à demain avec l'intervention de 137 députés et le vote du texte de loi est prévu dimanche.