Décembre 2004, Amar Ghoul, ministre des Travaux publics, avait déclaré à Aïn Defla que l'année 2006 verra la suppression de tous les points noirs et de congestion au niveau de la RN4. Cependant, l'année 2006 tire à sa fin et la circulation routière devient de plus en plus difficile, particulièrement ces derniers temps où l'on signale quotidiennement, même en dehors des heures de pointe, la formation de bouchons, notamment sur le tronçon reliant la commune de Sidi Lakhdar à Khemis Miliana jusqu'à Boumedfaâ (est de Aïn Defla). Une situation pénible qui risque de durer, d'autant que les travaux de réalisation de la trémie de Aïn Defla (chef-lieu de wilaya) sont toujours en cours et ceux de Khemis Miliana ne sont pas encore lancés. Pendant ce temps, les usagers de la route vivent un véritable calvaire. Ce désordre est renforcé par des travaux d'installation de câbles électriques aux abords de la RN4 à Khemis Miliana, un autre désagrément pour les automobilistes et pour les piétons, contraints de faire le grand écart pour traverser, subissant de surcroît les effets de la pollution sous toutes ses formes. Par ailleurs, on notera que les pouvoirs publics ont choisi cette période pour entamer des travaux de revêtement au niveau des points de congestion, contraignant les automobilistes aux déviations sur des chemins interminables. Ainsi, la RN4 est devenue synonyme de casse-tête et source de frayeurs pour les centaines de collégiens, lycéens et autres citoyens qui, en l'absence de transport urbain, sont obligés d'emprunter ce passage sur plusieurs kilomètres.