Les hôtels Sofitel Alger et Sofitel Marseille Vieux Port ont signé, lundi à Alger, une nouvelle convention de partenariat, en présence de Jean-Claude Gaudin, sénateur et maire de Marseille en mission à Alger, organisée conjointement avec la Chambre de commerce et d'industrie de Marseille Provence (CCIMP) qui a réuni environ 70 entreprises pour effectuer ce déplacement. Cette convention permettra aux stagiaires et aux collaborateurs de passer d'une rive à l'autre et de découvrir les exigences de leurs métiers sous d'autres horizons avec un enrichissement réciproque. La restauration est au cœur de ces échanges. Dominique Frérard, Executive chef du Sofitel Marseille Vieux Port exporte son talent à Alger deux fois par an pour l'élaboration de la carte du restaurant gastronomique Le Continental en partenariat avec Philippe Bourdin, Executive chef du Sofitel Alger. Par ailleurs, la même convention permet la participation de M. Frerard dans l'organisation de semaines gastronomiques marseillaises au Sofitel Alger. L'objectif principal est d'accentuer le rythme des échanges. Dans ce cadre, les manifestations gastronomiques et culturelles sont jugées comme un excellent moyen d'étoffer la palette de services offerts. Le Sofitel Alger a été inauguré en 1992. Il est le premier contrat de management signé en Algérie avec l'EGT Centre. Le marché de l'hôtellerie 5 étoiles boosté par un tourisme d'affaires a pris un bel envol en Algérie. Si le parc hôtelier national est constitué de 1004 établissements totalisant une capacité de 81 024 lits, 10 établissements seulement sont de catégorie 5 étoiles (5 gérés par des chaînes internationales). Pour s'imposer dans ce paysage, plusieurs paramètres entrent en jeu : les évolutions de la clientèle (nouveaux flux, nouvelles nationalités, nouveaux comportements) et l'offre touristique (hébergement et impact des nouvelles technologies). Avant la signature, Jacques Pfister, président de la CCIMP, a déclaré : « Nous avons compris que vous avez des difficultés sur le plan administratif, celui du foncier et dans le domaine bancaire. Nous avons compris aussi que nous avons à retenir une leçon : être moins frileux et plus offensifs dans les actions que nous entreprenons avec nos amis algériens. Nous devons oser prendre des risques pour saisir les opportunités de ce nouveau marché. L'Algérie est pour nous un pays prioritaire. On réussira en regardant devant nous, en oubliant les rétroviseurs et en bâtissant ensemble l'avenir. » Jean-Claude Gaudin a souligné : « Nous avons pu établir des liens très précis et conclure des accords pour l'avenir. L'histoire appartient à l'histoire et il n'appartient pas aux hommes politiques de la commenter : c'est aux historiens de la faire, nous ne sommes pas là pour regarder dans le rétroviseur mais pour préparer l'avenir, conforter nos populations et rendre les liens plus étroits entre nos deux villes. »