Une lueur d'espoir pointe à l'horizon pour nombreux souscripteurs aux programmes de logements participatifs et promotionnels, qui trainent le pas depuis plusieurs années, à la faveur de la récente visite du wali de Constantine Abdessamie Saïdoun, effectuée sur les sites de certains chantiers. Après avoir pris connaissance de la situation catastrophique de certains projets, qui trainent depuis des années, le wali a pris sur place une série d'engagements. En premier lieu envers les souscripteurs au programme de 434 logements participatifs à l'UV5 d'Ali Mendjeli réalisé par le promoteur Yakhlef. Les concernés ont abordé le wali pour lui faire part du cauchemar qu'ils vivent depuis 25 ans, et les multiples dépassements, dont ils ont été victimes de la part de l'entrepreneur, pour un projet qui a défrayé la chronique à Constantine, sachant qu'il demeure le plus ancien dans la sinistre formule du LSP. «C'est le ras-le-bol, monsieur le wali, nous nous sommes inscrits dans ce programme en 1991, et à ce jour les travaux de VRD n'ont pas été achevés. Pourtant le taux d'avancement du projet est à 95%», a déclaré Salim Saâdallah, représentant des concernés. M. Saâdallah a ajouté : «En tant que cadres de l'éducation, de la santé et d'autres entreprises, nous avons toujours réclamé nos droits en tant que citoyens par les moyens légaux. Mais malgré cela, nous étions malmenés et renvoyés à chaque fois par les responsables de la DUAC. Toutes les portes de l'administration nous ont été fermées, et aucun directeur n'a voulu communiquer avec nous.» Sur place, le wali a tenté de calmer les esprits, en invitant les parties concernées à son cabinet, en fin d'après-midi de dimanche dernier, pour tirer des solutions rapides à ce problème. Effectivement, la réunion présidée par le wali a été tenue en présence du promoteur et des souscripteurs, selon les affirmations de Salim Saâdallah. Ce dernier nous a révélé que le wali leur a promis l'attribution des logements au mois de décembre prochain. «Le chantier a été repris aujourd'hui (hier lundi-NDLR), et selon les promesses du wali, les travaux seront achevés avant la fin de l'année», a-t-il précisé. Pour ce qui est du projet des 66 logements de la résidence Cirta à Zouaghi, dont le chantier est à l'arrêt depuis 5 ans, le wali a été également abordé par les souscripteurs. Ces derniers ont affirmé que toutes les informations qui lui ont été fournies par l'administration sont erronées. Lancé en 2006 par l'Agence foncière et l'Entreprise nationale de la promotion immobilière (ENPI), ce projet a été livré à moitié achevé, avons-nous constaté sur place, puis il a été abandonné complètement en 2012. Face à cette situation, le premier responsable de l'exécutif a instruit de dissoudre le groupement entre l'ENPI et l'Agence foncière. «Résiliez le contrat rapidement et engagez trois entreprises, s'il le faut, pour accélérer les travaux. Je veux que ce problème soit réglé dans 10 jours», a-t-il ordonné sur les lieux.