TEBESSA : Deux mois de prison avec sursis pour 45 harraga Le tribunal de Tébessa a condamné, lundi, 45 harraga à deux mois de prison avec sursis, pour tentative d'émigration clandestine. Ces jeunes, âgés entre 21 et 26 ans, issus de plusieurs wilayas, ont été interceptés, rappelons-le, par les gardes-côtes libyens lors d'une opération menée au large de Tripoli. Tard dans la soirée de lundi, l'émotion était grande devant le tribunal de Tébessa, où des parents, venus d'Alger et d'autres wilayas, attendaient impatiemment la sortie de leurs enfants. L'un d'eux s'est exprimé : «Cela fait plus de deux mois que mon fils n'a pas donné signe de vie. Dès que nous avons appris que des harraga ont été rapatriés depuis la Libye, j'avais un pressentiment que mon fils était parmi eux, sans penser une minute, j'ai pris la route vers Tébessa. Dieu merci mon fils va bien.» Pour rappel, ces 45 jeunes ont été reçus, dimanche, au poste frontalier de Bouchebka, à Tébessa. Ces candidats à l'immigration clandestine ont tenté de joindre l'Italie. Ils ont été rapatriés depuis la Libye via la Tunisie par les services consulaires à El Kef, après de longs pourparlers avec les autorités libyennes. Lakehal Samir OUENZA : Une commission d'enquête à l'hôpital Boughrara La ville d'Ouenza, à 90 km de Tébessa, est toujours sous le choc après le décès d'une femme et son bébé, la semaine écoulée, au service de gynécologie de l'hôpital Boughrara, apprend-on de sources concordantes. En dépit de plusieurs versions données de ce drame, rien n'est encore confirmé par la direction de l'hôpital. L'époux de la victime avance déjà l'incompatibilité du rhésus lors d'une transfusion sanguine, qui serait la cause principale du décès de sa femme. Avant-hier, la direction de la santé a dépêché une commission d'enquête pour connaître les circonstances de ce drame. Parallèlement, les services de police ont ouvert une enquête sur ordre du procureur de la République. Des employés de cet établissement hospitalier ont été auditionnés ces dernières 24 heures. L. S. MILA : Les victimes des incendies indemnisées Les agriculteurs et les éleveurs de la wilaya de Mila sinistrés par les incendies de l'été dernier ont été dédommagés. Une enveloppe de 3,28 milliards de centimes a été dégagée par la wilaya à leur profit. Pas moins de 130 agriculteurs sont concernés par cette opération. Le wali de Mila a procédé, cette semaine, à la remise de 12 décisions d'indemnisation pour autant d'aviculteurs sinistrés par les feux qui ont affecté la région de Mila entre le 1er juillet et le 30 octobre derniers. L'enveloppe réservée à la branche de l'aviculture est de l'ordre de 200 millions de centimes. Les bénéficiaires de cette opération ont reçu une aide de 10 millions de centimes pour chaque élevage avicole sinistré. Les éleveurs du gros bétail, les agriculteurs et les apiculteurs sinistrés, seront indemnisés dans les prochaines semaines, a-t-on souligné. Rappelons que les feux de l'été dernier ont causé la destruction de 292 ha de forêt, 119 ha de cultures céréalières, 143 ha d'arbres fruitiers et plus de 40 000 bottes de paille, selon un bilan de la Protection civile de Mila. K. Bouabdellah
Un réseau de faussaires neutralisé Quatre faussaires de billets de banque ont été placés, cette semaine, sous mandat de dépôt, par le procureur de la République près le tribunal de Ferdjioua, à l'ouest de Mila. Les mis en cause, spécialisés dans la production et la mise en circulation de faux billets de banque, ont été appréhendés par les services de la BMPJ en possession d'une liasse de faux billets en coupures de 1 000 DA d'une valeur de près de 37 millions de centimes. Selon la police, les malfaiteurs, âgés entre 23 et 49 ans, détenaient une somme d'argent de 369 000 DA en fausses coupures, ainsi qu'une liasse de 37 200 DA en billets bancaires légaux issus du trafic de fausse monnaie. Un coffre, deux voitures touristiques et des armes blanches ont été également saisis. Déférés cette semaine devant le procureur de la République près le tribunal de Ferdjioua, les quatre malfaiteurs ont été écroués. K. B.