Entamés en juin dernier, les travaux de la première trémie devant atténuer les effets pervers de l'asphyxie des rues et artères de l'antique Sétif qui suffoque sont, le moins qu'on puisse dire, achevés. Longue de plus de 105 m dont 90 couverts, l'infrastructure de Bab Biskra, un endroit emprunté par des milliers d'engins (toutes catégories confondues) est désormais fonctionnelle et dans les deux sens. Agrémentée par une belle peinture et de l'éclairage, la structure, qui a coûté au Trésor public 140 864 790 DA, est une belle œuvre, réalisée dans les temps (quatre mois). L'Entreprise nationale des grands ouvrages d'art (Engoa ) a, en dépit d'innombrables contraintes, relevé le défi et livré l'infrastructure dans les délais. Ce nouveau chemin régulera, à cet endroit précis, le trafic où convergent huit branches. Mieux encore, la structure susnommée métamorphosera à coup sûr le visage de Bab Biskra, ce point névralgique de Aïn El Fouara. Selon M. Bouazghi, directeur des travaux publics, le lancement de la deuxième trémie à implanter à Bouaroua est imminent. Interrogé sur l'extension de la piste de l'aéroport à 2900 m, notre interlocuteur s'est contenté de dire : « C'est en bonne voie… »