Peugeot Algérie, l'art de l'accueil Le client est roi. » Cette devise ne semble pas faire partie des devises des représentants de la maison Peugeot, pour ne pas la citer, à Sétif. L'art d'accueillir, de recevoir et d'essayer de satisfaire un client n'est pas leur apanage. Un jeune, victime de la bureaucratie de l'administration algérienne, est prié de fournir une facture pro forma sur laquelle doivent figurer et le prix en hors taxes et celui en TTC d'un véhicule (facture établie comme il se doit par un concessionnaire agréé). Tous les concessionnaires approchés ont accepté de le faire sans le moindre problème, seule la maison Peugeot refuse, sous prétexte que le logiciel de facturation n'est pas programmé pour cela. Jusque-là, rien d'anormal, si ce n'est que le responsable de la représentation de ladite société, sollicitée pour essayer de trouver une solution, envoie paître le jeune investisseur, lui demande de « se débrouiller », conseille au client d'aller voir ailleurs s'il n'est pas convaincu. Oui, c'est de cette manière qu'on traite sa clientèle, malheureusement… Et pour comble, lorsque sur insistance du demandeur, une facture TTC a été établie, elle portait le prix en hors taxes et en TTC. Comme quoi ! Djemila : Enfin des cabines téléphoniques ! Après l'ex-Saint-Arnaud, les services d'Algérie Télécom étendent l'opération d'installation de cabines téléphoniques à la daïra de Djemila (ex-Cuicul). Ainsi, certains endroits du chef-lieu de daïra et Beni Fouda seront désormais ornés de cabines fonctionnant, faut-il le souligner, avec des cartes à puces, en vente dans les différentes structures de l'opérateur public. L'action, qui intervient à quelques encablures du 3e Festival international de Djemila, a été bien accueillie par la population des contrées susnommées. Notons, à toute fin utile, que l'expérience tentée à El Eulma a, nous dit-on, donné de bons résultats. L'opération sera-t-elle généralisée aux autres localités, dépourvues de taxiphone notamment. Une trémie à Bouaroua Après l'expérience réussie de la première trémie réalisée à Bab Beskra, l'autre point névralgique du chef-lieu de la wilaya, un deuxième ouvrage sera réalisé au niveau du carrefour de Bouaroua où transitent, quotidiennement, des milliers de véhicules faisant la navette entre le centre-ville et la périphérie d'une cité qui suffoque. C'est pour désengorger le réseau routier de l'antique Sitifis, qui ne répond plus à la demande d'un parc roulant en perpétuelle croissance, que cet ouvrage sera érigé en cet endroit précis. D'un coût de 140 millions de dinars, le projet a été confié à l'entreprise ayant réalisé la première trémie. L'on apprend que les travaux débuteront en juillet. L'ouvrage de 150 m de long sera, d'après le directeur des travaux publics, opérationnel avant la fin de l'année en cours. Selon le même responsable, une troisième trémie est prévue. Elle sera implantée non loin du CHU, l'autre point noir de la capitale des Hauts- Plateaux. El Eulma : L'abattoir, une cité d'un autre temps Les dernières intempéries survenues la semaine dernière ont, le moins qu'on puisse dire, permis au vieux quartier de l'Abattoir, de revenir au devant de la scène. Les eaux, qui se sont infiltrées à l'intérieur des vieilles demeures, ont accentué la galère et la colère des habitants ayant, une fois de plus, observé un sit-in devant le siège de la daïra, uniquement pour sensibiliser les responsables locaux sur leur impossible quotidien. Dire que de nombreux procès-verbaux démontrant que bon nombre d'habitations menacent ruine restent encore noir sur blanc. Hormis le relogement des occupants de Harat Boussaha, le calvaire perdure depuis des décennies.