Les étudiants titulaires du Certificat d'aptitude à la profession d'avocat (Capa) des promotions des années 2009 à 2016 dénoncent «l'exclusion» dont ils font objet. «Nous n'avons même pas eu le droit de prêter le serment à cause du gel des stages de formation par l'Union nationale des organisations des avocats algériens (UNOA). Cette situation de blocage qui persiste compromet notre avenir et celui des centaines de nos camarades, surtout avec le gel des recrutements dans le secteur public, ainsi que le retard dans la réalisation des écoles régionales pour la formation des avocats…», lit-on dans une requête signée par 148 titulaires du Capa à travers les 48 wilayas du pays adressée à la présidence de la République. Les protestataires dénoncent également la «sourde oreille du ministre de la Justice, garde des Sceaux et de l'UNOA, qui ont pourtant été destinataires de plusieurs correspondances dont le seul objet était de trouver une solution au problème sus-cité». Pour défendre leur cause, les protestataires se sont appuyés sur une panoplie de textes juridiques, notamment sur la loi n°13-07, dans son article 34 portant sur organisation de la profession d'avocat qui stipule que «Les candidats admis au certificat d'aptitude à la profession d'avocat et ceux qui en sont dispensés à l'exception des magistrats ayant au moins dix (10) années d'ancienneté, ou titulaires d'un doctorat ou doctorat d'Etat en droit, suivent un stage pratique dont la durée est fixée à deux (2) années sanctionné par la remise d'un certificat de fin de stage délivré par le Conseil de l'Ordre…».