Au bonheur des enfants : Du théâtre plein la vue Comme lors des précédentes vacances, les enfants auront droit à des représentations théâtrales. Pratiquement, selon un responsable du Théâtre régional d'Oum El Bouaghi, sur les 29 communes, 18 sont concernées par des journées théâtrales. Plusieurs associations et coopératives théâtrales sillonneront les localités de la wilaya pour mettre un peu de baume au cœur des enfants en ces jours de grisaille hivernale. Ainsi se produiront des troupes de Sidi Bel Abbès, Oran, Blida, Saïda, Biskra, Annaba, Skikda, Batna, et d'autres villes du pays. Les sujets, aussi variés qu'agréables, sont tous d'ordre pédagogique. Le plus grand nombre de représentations aura lieu dans la salle polyvalente de la maison de la culture du chef-lieu, Oum El Bouaghi, ou au Théâtre régional, implanté à Aïn Beïda. Pour les autres localités, les représentations se dérouleront dans les maisons de jeunes ou dans les bibliothèques municipales. De toutes les grandes localités, celles qui ne disposent pas d'une vraie salle de fêtes, Aïn M'lila et Aïn Fakroun, en sont dépourvues. Reste à signaler que la ville de Meskiana dispose d'une salle pouvant contenir jusqu'à 600 spectateurs, mais qui ne fonctionne que rarement. La SDE traverse une situation pénible : Plus de deux milliards de dinars de créances à recouvrer La Société de distribution d'électricité et de gaz traverse une période des plus pénibles, et ce, à cause du non-recouvrement des créances qu'elle détient sur ses différents clients, tant particuliers que relevant des diverses administrations. Cela se répercute sur le devenir des 500 travailleurs qu'emploie la société, lesquels risquent de se retrouver soit au chômage soit poussés à la retraite. Comme nous l'avons souligné à maintes reprises, la société a procédé au lancement de la formule «Tahsil» en vue de recouvrer les créances détenues par des milliers de clients. L'opération a certes apporté quelques résultats, mais qui demeurent, hélas, insuffisants pour améliorer la santé financière de l'organisme. En sus des cas de fraude enregistrés et qui dépassent 500, la société a procédé à la coupure à 10 000 foyers n'ayant pas honoré leurs créances vis-à-vis de la société. En tout, ce sont un peu plus de deux milliards de dinars qui restent à recouvrer par les différentes brigades qui sillonnent les localités de la wilaya. Parmi toutes les villes qui détiennent le plus de créances, arrive en tête du peloton Aïn Fakroun, suivie de Aïn M'Lila, Aïn Beida et Oum El Bouaghi. Ce qu'il faut encore déplorer, c'est que même des administrations et des municipalités tardent à payer leurs redevances d'électricité. Une situation que subit à son corps défendant la Société d'électricité et de gaz.