L'USM El Harrach risque la saignée cet hiver, en cause : neuf joueurs ont saisi la Chambre de résolution des litiges (CRL) pour salaires impayés et demander leur libération. Avisée par la CRL, la direction du club a délégué hier Djaâfar Bouslimani, membre du directoire, pour défendre sa cause et tenter de régler le conflit avec les joueurs contestataires. Une situation délicate pour la direction, du moment que face à la saignée qui se profile à l'horizon, le remplacement des joueurs sur le départ risque d'être compromis, avec une dette qui s'élèverait à 6,4 milliards de centimes. Contacté, le numéro deux de la direction harrachie, Djaâfar Bouslimani, nous donnera plus de détails : «Sur les neuf joueurs qui ont saisi la CRL, quatre ont accepté de retirer leur plainte. Les cinq autres, dont Banouh, Mebarki et Mokrani, ont refusé un règlement à l'amiable, alors que Delhoum n'a pas daigné se présenter», nous confiera le responsable harrachi, en précisant qu'il a présenté plusieurs arguments à la CRL contre les joueurs réfractaires. «On ne va pas nier que l'USMH n'a pas tenu ses engagements avec ces joueurs. Mais j'ai aussi expliqué que ces derniers n'ont pas respecté leurs engagements envers le club, car ils sont en rupture de ban et certains, à l'image de Mokrani, ont signé des engagements avec d'autres formations avant même que la CRL ne tranche.» Interrogé sur l'avenir de l'entraîneur tunisien Daou Hamadi et de la barre technique, Bouslimani nous explique : «La priorité en ce moment, c'est la CRL. Daou est en abandon de poste pour nous, tant qu'il n'a pas déposé sa démission par écrit.» En attendant, c'est le duo Bechouche-Benomar qui assure l'intérim.