L'indice de la FAO des prix des produits alimentaires affiche, pour 2017, une moyenne en hausse de 8,2 points par rapport à 2016, avec un total de 174,6 points enregistré en 2017 – soit la moyenne annuelle la plus élevée depuis 2014, selon le dernier indice des prix des produits alimentaires de la FAO publié le 11 janvier 2018. Une hausse annuelle, malgré la baisse des prix des produits alimentaires, enregistrée en décembre, en raison d'une forte baisse des prix des huiles végétales et des produits laitiers. En décembre, l'indice FAO des prix des céréales est resté globalement stable pour le troisième mois consécutif, avec notamment la baisse des prix mondiaux du blé, tandis que ceux du maïs et du riz ont grimpé. En 2017, l'indice a connu une hausse de 3,2% par rapport à 2016, mais est resté 37% en dessous de son pic record enregistré en 2017. Par ailleurs, l'indice FAO des prix de la viande a légèrement baissé en décembre, en raison de stocks importants qui ont pesé sur les prix de la viande bovine. En 2017, le sous-indice a enregistré une hausse de 9% par rapport à son niveau de 2016. D'autre part, l'indice FAO des prix des produits laitiers a baissé de 9,7% en décembre, en raison des quantités importantes destinées à l'exportation et d'une faiblesse de la demande qui ont pesé sur les prix mondiaux de la poudre de lait écrémé et entier, ainsi que sur le fromage et le beurre. Au cours de l'ensemble de l'année 2017, le sous- indice affichait pourtant une moyenne en hausse de 31,5% par rapport à l'année précédente. L'indice FAO des prix des huiles végétales a baissé de 5,6% en novembre, tandis que les prix en 2017, le sous-indice affichait une moyenne en hausse de 3% par rapport à l'année précédente. L'indice FAO des prix du sucre a également baissé en décembre, soulignant une baisse de 4,1% depuis novembre, qui s'explique notamment par des facteurs saisonniers et des prévisions tablant sur un large surplus pour l'année à venir. En 2017, les prix du sucre étaient également en baisse de 11,2%, en moyenne, par rapport à 2016, et ce, en grande partie en raison d'une récolte exceptionnelle au Brésil, principal producteur à l'échelle mondiale.