L'écrivain et scénariste Akli Tadjer vient de décrocher un Prix, notamment pour son dernier roman Bel-Avenir paru chez Flammarion. Il succède ainsi à Jules Romain, Henri Troyat, Jean-Paul Sartre, Louis Guilloux, Bernard Clavel, Christiane Rochefort mais aussi, plus récemment, à Jean Vautrin, Didier Daeninckx, Rachid Boudjedra, Patrick Besson, Dominique Sampiero, Daniel Picouly, Gérard Mordillat et Laurent Gaudé. Ce prix littéraire récompense une œuvre romanesque qui « préfère les gens du peuple comme personnages et les milieux populaires comme décors, à condition qu'il s'en dégage une authentique humanité ». Cette année, le jury, présidé par Jean Vautrin, et composé de Dan Franck, Nicky Fasquelle, Alexandre Astruc, Georges Wolinski et François Cavana, a donc décidé de décerner le prix au plus Français des écrivains d'origine algérienne (ou au plus Algérien des écrivains français, peu importe). Akli Tadjer, auteur atypique et original, a le talent pour lui. Il échappe à toutes les étiquettes. Et c'est tout ce qu'on demande à un écrivain non identifié.