L'écrivain algérien Akli Tadjer s'est vu décerné le Prix de la révélation littéraire pour son roman Il était une fois peut-être pas, ont annoncé les responsables du site au Feminin.com, organisateur de ce concours. Finaliste avec les trois autres romanciers que sont Simonetta Greggio pour Les mains nues, Nikita Lalwani pour Surdouée et Pavel Sanaïev pour Enterrez-moi sous le carrelage, Akli Tadjer a remporté le vote du jury et des internautes. Créé cette année par ce même site, ce prix a pour vocation de récompenser la révélation littéraire de l'année, à savoir un ouvrage qui établit un auteur dans le monde littéraire. Le choix du lauréat revient à un jury constitué de libraires, de bloggueuses littéraires influentes et de bloggueuses du au Feminin.com, et ce sont les internautes qui élisent le gagnant en votant par Internet. Le prix a été remis lundi au romancier algérien, précise-t-on de même source. Fils d'immigrés algériens, Akli Tadjer a grandi dans les cités HLM de la banlieue parisienne. Alors qu'il est coursier pour un journal hippique, un rédacteur en chef le remarque et l'inscrit à l'Ecole de journalisme de Paris. Son premier roman, Les A.NI du Tassili, écrit en 1985, est adapté à la télévision et remporte le Prix Georges Brassens, ce qui encouragera Akli Tadjer à devenir scénariste avant de publier une série de romans à partir des années 2000. Il est l'auteur de Courage et patience (2000), Le porteur de cartable (2002), Alphonse (2005), Bel avenir (2006) et lauréat du Prix populiste de la même année et enfin Il était une fois, peut-être pas (2008).