Le président du parti islamiste FJD-Adala, Abdallah Djaballah, n'arrive toujours pas à se départir de sa haine de tamazight. Absent de la scène nationale depuis huit mois, il revient pour s'opposer à la célébration de Yennayer, devenue depuis le 12 janvier dernier fête nationale et officielle. «Les musulmans n'ont que deux fêtes, l'Aïd Al Adha et l'Aïd El Fitr, si on peut rajouter d'autres fêtes nationales, toute autre date ne me concerne pas», déclare-t-il lors d'une interview accordée à un site arabophone. Selon lui, Yennayer «est une fête païenne qu'il ne faut pas célébrer». Abdallah Djaballah s'aligne ainsi sur la position de ses frères salafistes affiliés à l'Arabie Saoudite, qui s'opposent à toute reconnaissance de la langue et la culture amazighes en Algérie.