L'association Assirem (espoir) du village Ighil El Mal de la commune d'Ath Zmenzer, a organisé vendredi dernier la deuxième édition de la caravane de la santé au profit de la population des villages de la commune. Des praticiens des secteurs privé et public de la santé ont pris part à cette journée de dépistage. Ainsi, les salles de cours de l'école du village, ont été transformées pendant cette journée en salles de consultations. Les médecins d'une dizaine de spécialités médicales (cardiologie, pneumologie, gynécologie, médecine interne, entre autres) ont offert leurs services aux nombreuses personnes (les femmes sont plus nombreuses) qui sont venues à cette consultation médicale gratuite. Karim Hassani, président de l'association organisatrice déclare : «Cette journée entre dans le cadre de la campagne de sensibilisation, de consultation et d'orientation médicale. Notre objectif est d'organiser le dépistage de maladies pour éviter les complications». Plusieurs partenaires ont pris part à cette journée. Le CHU, l'EPSP de Drâa Ben Khedda, des cliniques et des cabinets médicaux privés, le Croissant rouge et des particuliers. A l'extérieur, un camion des services de transfusion sanguine reçoit les donneurs de sang et dans la cour de l'école, une ambulance est mobilisée pour transporter les personnes dans l'incapacité de se déplacer. L'Association algérienne du patrimoine, de l'environnement et du développement humain (AAPEDH) s'est également mobilisée pour la circonstance. Son président, Ramdane Bouaza affirme : «Nous enregistrons 220 personnes qui sont suivies médicalement. Nous intervenons également dans le social. Nous avons organisé 32 actions similaires au niveau de la wilaya». L'action d'Assirem a connu une importante affluence et des soutiens divers. Rachid Mazri, pharmacien, soutient «ce type d'activités, car ce genre d'initiatives mérite tous les engagements possibles». De son côté, Ali Daoud, P/APC, «se félicite de cette activité et s'engage à dégager tous les moyens pour soutenir le mouvement associatif». Assirem, sans siège et avec peu de moyens, garde espoir et pense déjà à la troisième édition.