Le dénouement de la crise IAAF-MJS, née de la suspension de la fédération algérienne d'athlétisme (FAA) par la tutelle, est proche. Lundi dernier, l'IAAF a confirmé l'information publiée par El Watan le 9 décembre 2006, à savoir la correspondance adressée au premier responsable du secteur dans laquelle elle édicte les conditions à remplir préalablement par le MJS pour la levée de la suspension de la FAA. Sur son site, l'IAAF annonce qu'elle « est heureuse d'annoncer une "feuille de route" élaborée en accord avec les autorités algériennes afin de résoudre la crise survenue au sein de la FAA ». Revenant sur la rencontre à Alger entre Yahia Guidoum, ministre de la jeunesse et des sports, et Lamine Diack, président de l'IAAF, l'instance internationale de l'athlétisme révèle : « Au cours de cette séance de travail, il a été demandé au ministre algérien des sports, de trouver des solutions durables pouvant donner lieu à la levée des sanctions frappant la Fédération algérienne d'athlétisme, afin que la jeunesse algérienne puisse participer aux activités organisées, tant sur le plan national qu'international. » L'IAAF estime que « la réunion a été fructueuse » et fait remarquer que les décisions (suivantes) ont été prises dans l'intérêt du sport algérien et la promotion du développement de l'athlétisme en Algérie : 1- Création d'un comité chargé d'œuvrer à la normalisation de la situation de la FAA et coordonné par Jamel Simohamed, membre du conseil de l'IAAF. 2- Préparation et organisation par le comité chargé de la normalisation d'une Assemblée générale élective ouverte à tous les ayants droit, conformément aux dispositions des statuts de la FAA. 3- Levée, avec effet immédiat, de la suspension infligée par le ministre algérien des sports, à tous les membres du bureau fédéral de la Fédération algérienne d'athlétisme. 4- Sur la base de ce qui précède, levée par l'IAAF, avec effet immédiat, des sanctions qu'elle a infligées à la Fédération algérienne d'athlétisme. 5- Les parties expriment leur volonté d'entreprendre les actions et initiatives nécessaires à la réconciliation de la famille de l'athlétisme algérien. 6- Mise en œuvre de toutes les décisions susmentionnées dans un délai maximum d'un mois. A priori, c'est la dernière étape qui va aboutir à la résolution de la crise qui pénalise les athlètes (interdits de participation aux compétitions) en premier lieu.