L'impasse que vit le secteur de l'éducation, suite à la grève illimitée déclenchée par le Cnapeste depuis le 27 novembre dernier à Blida et Béjaïa et le 30 janvier à l'échelle nationale, est toujours sans issue. Alors que le ministère s'attendait à une reprise du travail des grévistes, suite à l'ultimatum lancé et à la menace de radiation, la situation semble au point mort, avec une reprise «timide» des enseignants à Blida et à Béjaïa, selon l'Association nationale des parents d'élèves. Le Cnapeste a appelé hier au maintien de la grève. Dans un communiqué publié hier, le syndicat appelle au maintien de la grève. «Le ministère poursuit dans la politique de fuite en avant et dans la discréditation du mouvement de protestation auprès de l'opinion publique ainsi que dans les mesures de sanction contre les grévistes», dénonce le Cnapeste, justifiant le maintien du mot d'ordre pour une grève illimitée. Le Cnapeste appelle à l'ouverture d'un dialogue «sérieux». L'Association nationale des parents d'élèves, qui s'inquiète de l'impact de «cette situation de pourrissement», appelle à une trêve d'une semaine pour permettre aux deux parties de trouver un terrain d'entente. Sur un autre plan, le ministère de l'Education nationale a entamé, hier, des rencontres avec des représentants de cinq syndicats du secteur de l'éducation qui ont déposé un préavis de grève de deux jours. Les représentants du Syndicat national autonome des professeurs du secondaire et du technique (Snapest), l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef), le Syndicat national des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef), le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) et le Conseil des enseignants des lycées d'Algérie (CELA) devraient être reçus en fin de journée en réunion commune, après avoir été rencontrés en réunion bilatérale.