En plus des établissements existants au niveau des grands centres urbains, tels Oum El Bouaghi, Aïn M'lila, Aïn Beïda et Meskiana, d'autres projets sont lancés pour rapprocher le citoyen des structures sanitaires et lui éviter parfois de lourds et pénibles déplacements. Une enveloppe de 600 milliards de centimes a été allouée à ces projets, dont six sont en cours de réalisation et trois en phase d'étude. Le plus important de ces projets est, sans conteste, celui de l'hôpital d'Ain M'lila, qui sera doté de 240 lits. Il remplacera l'ancien, devenu obsolète, car réalisé en préfabriqué. Aïn Kercha et Aïn Fakroun, dont les établissements sont en phase de réalisation, disposeront de 60 lits pour la première ville et 120 pour la seconde. Restent les hôpitaux de Dhalaâ et Souk Naâmane qui sont encore à l'étude. Pour ce qui concerne le chef-lieu de wilaya, il y a lieu de souligner que les structures qui abritent l'actuel hôpital Mohamed Boudiaf appartenaient à l'ex-Mouhafadha. Elles ont fait l'objet d'une conversion pour les adapter aux standards d'un hôpital. N'empêche, leur situation géographique ne répond pas aux normes en vigueur. D'où la nécessité de projeter la construction d'un nouvel établissement. Malgré tout, de nombreux citoyens déplorent que les hôpitaux de la région manquent terriblement de moyens pour prendre en charge efficacement les malades. Ces derniers sont parfois orientés vers les structures privées pour effecteur des analyses, un scanner ou une IRM.