Il y a quelques jours, le président du Comité international des Jeux méditerranéens (CIJM), Amar Addadi, avait annoncé, à l'occasion d'une conférence de presse, qu'il était «inquiet» de l'absence d'un comité d'organisation des JM d'Oran 2021. Une déclaration qui a suscité la colère du ministre de la Jeunesse et des Sports, Ould Ali El Hadi. Malheureusement, il y a un cas similaire. A trois mois de la tenue des Jeux africains de la jeunesse 2018 (JAJ), qu'abritera Alger du 19 au 28 juillet prochain, le comité d'organisation de ces JAJ n'a pas été installé officiellement. Tel que stipulé par le décret exécutif n° 17-74 du 9 février 2017 relatif à la création du comité d'organisation des 3es Jeux africains de la jeunesse (COJA) en Algérie, le comité d'organisation est présidé par le ministre de la Jeunesse et des Sports, assisté de deux vice-présidents, en les personnes du wali d'Alger, 1er vice-président et du président du Comité olympique (COA), 2e vice-président. Le comité se compose d'un représentant de chaque ministère, organisme et autres autorités nationales. Depuis la signature du contrat d'attribution des JAJ de 2018 à Alger par le président de l'ACNOA, Lassana Palenfo, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Ould Ali El Hadi, le président du COA, Mustapha Berraf, et le wali d'Alger, Abdelkader Zoukh, les choses fonctionnent au ralenti. En attendant l'installation officielle du COJA, c'est le DG des JAJ, Halim Azzi, nommé il y a une année, qui tient depuis une année des réunions techniques ponctuelles avec les fédérations au niveau des bureaux situés au niveau de la Maison des fédérations sportives de Dely Brahim. Curieux choix du MJS qui s'est rabattu sur les bureaux de la Maison des fédérations, alors que le siège principal du comité d'organisation des JAJ, à Ben Aknoun, a été inauguré en grande pompe par Ould Ali le 2 février 2016, en présence du président de l'ACNOA, Lassana Palenfo, du président du COA, Mustapha Berraf, et du wali d'Alger.