Le conseil national de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef) a clos les travaux de sa 21e session, jeudi dernier. Comme de tradition, en pareille circonstance, un communiqué final a été adopté, dans lequel, cette importante structure syndicale, de dimension nationale, adresse, en direction des responsables du secteur, une série de recommandations et de revendications « légitimes en vue de sortir l'école algérienne du marasme dans lequel elle se débat, aujourd'hui », tout en soulignant « l'urgence signalée quant à l'avènement d'un nouveau statut des personnels de l'éducation et la mise à niveau de l'école aux normes universelles ». Pour l'Unpef, que préside Idder Mohamed, il est « non seulement urgent de mettre en place des textes réglementaires d'application inspirés de la nouvelle loi de la Fonction publique, concernant les catégories des différents corps de l'éducation nationale et la grille des salaires ». L'Unpef revendique toujours, selon le communiqué, « un nouveau statut pour les personnels de l'éducation avec la participation active de tous les partenaires sociaux, eu égard aux insuffisances et brèches relevées dans le statut actuel à travers le décret 90/49 jugé désuet ». En outre, l'organisation syndicale réitère sa revendication quant à la suppression pure et simple des décrets 05/394 et 05/395 relatifs à la gestion des personnels ainsi que l'arrêté ministériel 94/158 concernant la gestion des fonds des œuvres sociales et son remplacement par un texte où les « œuvres sociales de l'éducation » seraient une institution sociale indépendante, loin du monopole syndical. Enfin, les syndicalistes de l'Unpef demandent à la tutelle « de valoriser les diplômes dans ce secteur stratégique » et de traiter « équitablement et dans la transparence les problèmes des professeurs d'enseignement technique, des professeurs certifiés et des ouvriers professionnels ainsi que celui des fonctionnaires appartenant aux corps communs ».