La 25e session ordinaire du Conseil national de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef), tenue à Laghouat le 30 septembre et le 1er octobre, a mis en exergue l'unilatéralisme des pouvoirs publics, la non-reconnaissance de l'Unpef en tant que partenaire social et l'absence de concertation et de dialogue. Les congressistes, lit-on à travers le communiqué remis à notre rédaction, rejettent le contenu du statut particulier et du régime indemnitaire qui ont occulté nos principales préoccupations, à savoir la cherté de la vie et l'érosion effrénée du pouvoir d'achat. Plus que jamais sur le pied de guerre et mettant en garde contre l'embrasement du front social, le Conseil national revendique, entre autres, la révision de la grille des salaires et le relèvement du point indiciaire, l'ouverture des négociations et l'association aux concertations des syndicats autonomes, ainsi que la réduction du volume horaire, devenu un supplice aussi bien pour les élèves que pour les enseignants. En outre, le Conseil national « exhorte et donne quitus à ses bases syndicales du secteur de l'éducation à l'effet d'organiser des assemblées générales et coordonner ses actions en prévision de l'amorce d'une série de grèves pour le recouvrement des ses droits légitimes », conclut le document.