Le correspondant de La Dépêche de Kabylie à Boumerdès, Saïd Haddouche, alias Salim Haddou, est décédé hier à l'hôpital de Thénia, à l'âge de 65 ans, après un long combat contre la maladie. Très estimé pour ses qualités humaines et professionnelles, la nouvelle de sa mort est tombée tel un couperet parmi ses amis et la famille de la presse au niveau local. Connu pour son intégrité et sa modestie, Salim est l'un des doyens des journalistes dans la région. Il a entamé son parcours à Révolution africaine, puis il a rejoint le Parcours maghrébin, Le Matin, L'Authentique avant de rallier La Dépêche de Kabylie en 2005. Bien qu'il était affaibli par la maladie, notre confrère a continué à exercer son métier jusqu'à un temps récent. Il se distinguait surtout par ses articles sur la situation sécuritaire. Incorruptible, Salim faisait partie de cette catégorie d'hommes qui ne marchande pas ses principes. Lors de notre entrevue, avant-hier, alors qu'il était sur son lit d'hôpital, il a émis le vœu d'être pris en charge à l'hôpital de Aïn Naâdja. Il aurait dû être transféré demain à la clinique de cardiologie de Draâ Ben Khedda, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Mais le destin en a décidé autrement. Saïd Haddouche sera enterré aujourd'hui après la prière du dohr au cimetière de Thénia.