La sortie d'hier du wali a été consacrée à l'inspection des pôles universitaires de Aïn M'lila et de Aïn Beïda. Les deux pôles sont dédiés à la technologie. Lancé il y a à peine deux années, le pôle technologique de la ville de Aïn M'lila sera réceptionné, au vu des travaux, à la rentrée universitaire prochaine. Il disposera de 1000 places pédagogiques. Le pôle de Aïn Beïda, lui, est déjà opérationnel depuis quatre années et compte un peu plus de 1500 étudiants, alors qu'il est conçu pour 3000 places pédagogiques. La visite du wali a concerné les 12 labos qui connaissent un énorme retard. Dans le programme, il est prévu la construction de 20 laboratoires. Actuellement, le pôle ne compte que cinq amphithéâtres, alors qu'initialement, il devrait en disposer de neuf. Selon le doyen du pôle universitaire, les quatre labos restants sont programmés pour les années à venir. Farida Houbar, la rectrice de l'universitaire Larbi Ben M'Hidi, a émis des réserves concernant certains aménagements entrepris dans les laboratoires, comme l'ouverture des portes qui devrait s'effectuer au-dehors et non au-dedans. L'autre point de la visite est consacré à l'Institut paramédical, qui a pris plusieurs années de retard. Relevant du programme de développement des Hauts-Plateaux, la construction dudit institut a commencé en 2008 et jusqu'à présent, l'ouvrage n'a pas été livré. Présentement, les anciens locaux de l'hôpital Med Boumali font office d'institut depuis sa création en 1976. Le centre médico-universitaire (C.M.S), situé à la sortie ouest de la ville, est livré à lui-même depuis deux années. Bien qu'achevé, il n'est pas près d'être réceptionné à cause des dégradations qu'il a subies. Des travaux de réhabilitation sont plus que nécessaires !