Le constat fait par le chef de l'exécutif lors de sa sortie, jeudi dernier, pour inspecter les nouvelles infrastructures relevant du secteur de l'université Larbi Ben M'hidi est sans appel. D'abord au niveau du pôle dédié aux sciences de la technologie de Aïn Beïda, où le wali n'a pas été tendre avec les entrepreneurs en charge de la réalisation des laboratoires et du restaurant attenant à la cité des Trois cents lits, dont l'ouverture a connu un grand retard. Concernant ces projets, le chef de l'exécutif a exhorté les entrepreneurs à activer la cadence des travaux pour les livrer à l'occasion de la Journée nationale de l'étudiant, soit avant le 20 mai prochain. De même, il ne les a pas ménagés après le constat de certaines malfaçons dans la réalisation de certains travaux de finition, comme c'est le cas pour le restaurant de 500 places. Concernant sa dénomination, il a invité les responsables à baptiser la résidence des 1000 lits au nom d'une martyre de la Révolution. La seule qu'on connaisse est la chahida Loucif Mébarka. Une école de Aïn Beïda porte son nom. Reste l'écrivaine Yamina Méchakra, qui semble toute désignée pour voir la cité baptisée en son nom. L'autre point de visite s'est focalisé sur la réalisation de la cité de 1000 lits et des 3000 places pédagogiques en phase de réalisation au niveau de l'université mère au chef-lieu de wilaya. Là aussi, le wali a exigé des entreprises de soigner les travaux de finition. A rappeler que les effectifs de l'université Larbi Ben M'hidi ne cessent de croître d'année en année, atteignant les 20 000 étudiants au cours de cette rentrée universitaire. Par ailleurs, la ville de Aïn M'lila a bénéficié du projet d'un pôle de 1000 places pédagogiques. Ce dernier entrera en fonction lors de la prochaine rentrée.