Un mois après la tentative de manipulation des athlètes, le vice-champion olympique du 5000 m aux JO de Sydney, Ali Saïdi Sief a réagi au communiqué transmis à l'IAAF dont son nom y figure. A l'instar de Benida, Saïd Guerni et Hammad, qui se sont dernièrement démarqués totalement du communiqué, Saïdi Sief, en visite à Alger depuis dimanche, dénonce les auteurs de l'écrit qui ont à son actif et à son insu « glissé » sa signature dans le document. « J'étais trahi à partir d'Angers où je suis établi. Je suis étonné de découvrir quelques semaines après mon nom sur la liste des signataires du communiqué. J'avoue qu'une personne m'a contacté afin d'apporter mon soutien contre la sanction des athlètes par l'IAAF. Pour autant le but n'était pas de m'attaquer au président Chaouch Teyara Toufik ni à sa gestion. Chaouch Teyara a été correct avec moi pour ne pas dire avec l'ensemble des athlètes d'élite. Certes, la sanction de l'IAAF infligée à la FAA a touché en premier lieu les athlètes, mais avant tout je suis un athlète au service de la nation et non pas au service d'un clan ». Les raisons qui ont poussé Saïdi Sief à réagir tardivement sont dûes à son programme de préparation. « J'étais concentré à fond sur la préparation en France, pour cette raison, je n'étais pas au courant de cette manipulation », dira-t-il.
